Les familles endeuillées par la perte d’un enfant n’ont pas laissé insensible les élus et la France entière lors du rejet en première lecture de la proposition de loi de Guy Bricout visant à instaurer un congé de seulement 12 jours.
De 5 jours indemnisés pour le deuil d’un enfant, l’Assemblée Nationale a adopté ce texte de loi, modifié, le 26 mai, qui prolonge ce congé à 15 jours. Dorénavant, c’est 15 jours fractionnables qui seront accordés aux parents et pris en charge par la sécurité sociale et l’employeur.
Les parents salariés endeuillés ne pourront être licenciés, une protection supplémentaire de l’état pendant 13 semaines. Ils pourront également bénéficier d’un parcours de soin et d’un accompagnement psychologique.
Les aides sociales en lien avec l’enfant seront maintenues pendant 3 mois.
Les bénéficiaires du RSA verront leurs enfants inscrits encore plusieurs mois sur leur compte.
Un capital décès public pour les frais d’obsèques, sera versé automatiquement par la CAF, à l’ensemble des familles dont l’enfant décèdé.
À l’Assemblée, ce jour-là, l’émotion était palpable quand les témoignages personnels des élus ont raisonné dans l’enceinte.
De cette immense émotion commune, un travail de concertation et de co-construction avec l’ensemble des acteurs, les associations et partenaires sociaux ont permis d’accorder à ces familles plus de droits.
D’après l’Insee, c’est 6 500 enfants et jeunes de moins de 25 ans qui meurent chaque année en France, un triste chiffre.
Merci aux parents présidents d’associations et au collectif et toutes celles et ceux qui travaillent dans l’ombre.
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