Des chercheurs découvrent un potentiel médicament contre le cancer du cerveau

Des chercheurs découvrent un potentiel médicament contre le cancer du cerveau

Ce sont des résultats plus qu’encourageants. Des médecins de l’Institut de recherche sur le cancer et de l’hôpital Royal Marsden de Londres pourraient avoir trouvé un nouveau traitement contre le cancer du cerveau, rapporte The Guardian.

Dans le cadre d’une étude, ils ont associé l’anticorps atezolizumab, utilisé dans le traitement par immunothérapie, à l’ipatasertib. Deux personnes atteintes d’un cancer avancé du cerveau ont bien répondu à cette combinaison expérimentale de médicaments de chimio et d’immunothérapie. Dans un cas, la tumeur potentiellement mortelle semble même avoir disparu.

 «Le cancer du cerveau est capable d’échapper au système immunitaire de manière complexe et, jusqu’à présent, l’immunothérapie n’avait pas fonctionné, explique le Dr Juanita Lopez, responsable de l’étude. Cependant, en dévoilant la maladie à l’aide d’un nouveau médicament appelé ipatasertib, cette étude suggère que nous pourrions rendre certains cancers du cerveau vulnérables à l’atezolizumab.» En clair, ce nouveau médicament pourrait permettre de révéler les tumeurs au système immunitaire, selon le quotidien britannique.

Une option thérapeutique révolutionnaire

Dix patients ont participé à la première phase de cet essai baptisé Ice-Cap. Tous étaient atteints d’un glioblastome avancé et la plupart avaient des anomalies sur un gène appelé Pten. Dans quatre cas, dont les deux qui ont bien répondu au nouveau traitement, ce gène ne fonctionnait pas du tout.

Selon les chercheurs, les cancers qui n’ont pas de gène Pten fonctionnel utilisent des signaux de croissance impliquant une molécule appelée Akt, pour se développer et se propager. L’ipatasertib bloque cette molécule, précise The Guardian. C’est pour cette raison que les patients présentant des défauts sur le gène Pten bénéficieraient davantage de ce nouveau traitement.

«Quelques mois après le début de l’essai, j’ai eu l’impression que tout espoir avait disparu, car il semblait que mon cancer avait recommencé à se développer, raconte Hamish Mykura, 59 ans, un des participants. Cependant, la chirurgie a révélé que la croissance était en fait une inflammation causée par les médicaments qui attaquaient la tumeur –ils fonctionnaient. Depuis, les scanners indiquent que mon cancer est stable».

Si les médecins ont rappelé qu’il s’agissait de recherches très précoces, ils ont toutefois affirmé qu’il était inhabituel d’obtenir une si bonne réponse chez des patients dans ce type d’essai. «Nous pensons que nos résultats ouvrent la voie à un futur développement de ce qui pourrait devenir une option thérapeutique révolutionnaire pour certains patients atteints de glioblastomes agressifs», conclut le Dr Lopez.

SLATE – l’article ici

7 avril 2021 – Journée mondiale pour la santé

7 avril 2021 – Journée mondiale pour la santé

Pour contrer l’arrivée de nouvelles crises sanitaires d’origines infectieuses et limiter le nombre croissant des maladies chroniques, nous devons faire de la santé environnementale un pilier du système de santé.

La pandémie de Covid-19 exacerbe les crises environnementale et sociale préexistantes. Elle doit nous conduire à repenser notre politique de santé pour faire face au défi de futures crises sanitaires d’origine infectieuse.

Si le système de soins résiste, jusqu’à présent à la crise, avec difficulté et grâce au dévouement d’un personnel soignant en grande souffrance, il est urgent de le soulager du poids croissant des maladies chroniques, en établissant le second pilier du système de santé complémentaire au système de soins : la santé environnementale.

La crise sanitaire révèle encore davantage les liens très forts entre l’environnement et la santé. Si la naissance des zoonoses apparaît liée à la destruction et l’exploitation de la biodiversité, les conditions de leur développement sont liées à plusieurs facteurs parmi lesquels la fragilisation des populations atteintes de maladies chroniques. Dans de telles circonstances, la santé publique ne peut se focaliser uniquement sur le curatif, certes indispensable, mais doit d’urgence intégrer la prévention primaire, pour permettre à chacune et à chacun de ne pas tomber malade à cause de son environnement.

Il est urgent de revoir notre modèle de santé, de changer de paradigme et de référentiel, de penser la santé par une approche « Une seule santé », alliant les santés humaine et animale, ainsi que celle des écosystèmes, favorisant la perpétuation des espèces et des humains dans de bonnes conditions reproductives. Il est essentiel de réduire les pollutions d’origine humaine, qu’elles soient chimiques, physiques ou biologiques, et leurs potentiels effets cocktail. Il est urgent de préserver et restaurer la qualité de l’alimentation, des eaux, de l’air ou des sols, sans oublier de prévenir les causes de troubles de la santé mentale sur le long terme, en forte croissance dans le contexte de la pandémie de Covid-19. La Commission européenne a fixé l’objectif « Zéro pollution en 2030 » et l’Assemblée générale de l’ONU adopté en 2015 dans les Objectifs de Développement Durable, la diminution de la mortalité par maladies chroniques de 30 % et l’arrêt de la progression de l’obésité et du diabète. Le moment est venu de provoquer le « big bang » des institutions sanitaires et sociales et d’y associer les mouvements citoyens pour parvenir à ces objectifs et éviter que de nouvelles crises ne surviennent avec leurs conséquences désastreuses pour la société.

 Nous, collectif d’associations citoyennes de défense de l’environnement, de la santé, des femmes, des droits, des consommateurs, d’associations familiales, de professionnels et de malades, de collectifs et de syndicats, réunis au sein du Collectif Inter-associations pour la Santé Environnementale, demandons aux autorités de tout mettre en œuvre pour que l’environnement dans lequel nous évoluons garantisse notre santé, celle de nos

enfants, de nos proches, de la population tout entière.

 Nous décidons de nous rassembler pour :

  • Dénoncer les lacunes des politiques publiques actuelles en termes de santé environnementale.
  • Porter une voix collective dans les médias et les relais de communication, auprès du Gouvernement, des institutions et des personnalités politiques, pour défendre une vision partagée de la santé environnementale.
  • Peser auprès des forces politiques à l’occasion des élections départementales, régionales et présidentielles pour que soit proposée une politique de santé environnementale lors des prochaines échéances électorales.
  • Proposer des solutions opérationnelles, notamment institutionnelles, pour construire une politique publique de santé environnementale en France.
  • Innover en termes de participation citoyenne en faisant remonter depuis les territoires, les volontés citoyennes, notamment en fédérant de grandes conférences citoyennes régionales de santé environnementale, en mobilisant et en sensibilisant le grand public.

Nous nous engageons, chacune et chacun, à faire de la santé environnementale un pilier du système de santé.

Personnes et associations signataires :

Mallory ANDRIANTAVY GUYON et Muriel AUPRINCE,

Coll’Air Pur Santé

Arnaud APOTEKER, Justice Pesticides

Alain BAZOT, UFC-Que Choisir

Thomas BOURDREL, Collectif Strasbourg Respire

Gérard BAPT et Chantal L’HOIR, Association Française

des Malades de la Thyroïde

Michel BESNARD, Collectif de soutien aux victimes

des pesticides Ouest

René CADOT, Action Santé Solidarité

Elisabeth CARBONE, Miramap

André CICOLELLA, Réseau Environnement Santé

Alain COLLOMB, Association Santé Environnement France

Nathalie DELPHIN, Syndicat des Femmes

Chirurgiens-Dentistes

Laure DUCOS, Greenpeace France

Cathy et Richard FAITG, CES 74

Chloé FOURCHON, Les Petites Z’étincelles

Laura GERARD, Confédération syndicale des familles

Lamia KERDJANA, Jeunes Médecins

Christian KHALIFA, Indecosa CGT

Philippe LADOUGNE, Warrior Enguerrand

Laurent LALO, Collectif Regards

Malik SALEMKOUR, Ligue des Droits de l’Homme

Didier LAMBERT, E3M,

campagne Pour des vaccins sans aluminium

Christine MALFAY-REGNIER, SOS-MCS

Agnès MAURIN et Philippe PALAT, Ligue Contre l’Obésité

Véronique MOREIRA, WECF France

François MOURGUES, C2DS

Guillaume MULLER, Collectif Air Santé Climat

Tania PACHEFF, Cantine sans plastique France

Sophie PELLETIER, PRIARTEM Ondes-Santé-Environnement

Alice PILLOT, PEPS’L

Virginie RIO et Céline FOURDRINOY, Association Collectif BAMP !

Carole ROBERT, Fibromyalgie France

Marie-Odile SOYER-GOBILLARD, HHORAGES France

Ghislaine SICRE, Convergence Infrmière

Jacques TESTART, Sciences Citoyennes

Marie THIBAUD, Collectif Stop aux cancers de nos enfants

Mathé TOULLIER, Association des Familles Victimes

du saturnisme

Stéphane VEDRENNE, Eva pour la Vie,

Fédération Grandir sans Cancer

Francois VEILLERETTE, Générations Futures

Stéphanie VILLE, Aidons Marina,

Fédération Grandir sans Cancer

Libération  – article du 7/04/2021

Saint-Claude – La Dream Tim s’organise pour un enfant de 5 ans

Saint-Claude – La Dream Tim s’organise pour un enfant de 5 ans

Créée en septembre dernier par les parents de Tim, l’association souhaite non seulement soutenir l’enfant de 5 ans atteint d’un cancer cérébral, mais également sensibiliser le grand public aux cancers pédiatriques et aux dons de vie. Diagnostiqué en mai dernier, Tim a depuis subi treize opérations et pas mal de complications. Des hospitalisations prolongées et loin de Saint-Claude que nous raconte Blandine Favre, sa maman :  » On a automatiquement été envoyés à Nancy, et après on a demandé à être rapatriés à Lyon parce qu’on n’avait personne là-haut. Pendant quatre mois, on a vu quasiment personne. Notre deuxième fille était chez mes beaux-parents, on ne l’a pas vue pendant quatre mois non plus. Revenir sur Lyon était plus facile pour nous. « 

L’hospitalisation pendant la Covid, la double peine

La pandémie de Covid, qui s’est déroulée au même moment, a eu un effet néfaste sur le moral du jeune garçon : « Ça a beaucoup influencé sur les visites. À part mon mari et moi, personne ne pouvait aller le voir. Quand il était en réanimation, on ne pouvait y aller qu’un parent à la fois. Cela a été très difficile, les visites de sa famille lui ont manqué.  » La Covid-19 a également empêché l’association de développer des événements de sensibilisation : « On aimerait bien faire des événements afin de sensibiliser les gens et faire connaître un peu plus notre association, mais avec la Covid, c’est hyper compliqué. Pour le moment, on n’a aucune autorisation pour le faire. »

Pour l’instant, Tim est encore en chimiothérapie pour 6 mois. Ses parents essayent  » de l’aider un maximum à retrouver de l’autonomie, en faisant ses exercices comme il faut pour remarcher. On a investi dans une ponette, qui a fait de l’équithérapie. Comme avant il faisait beaucoup de poneys, on s’est dit que c’était un bon investissement pour lui, pour lui redonner l’envie d’en faire. »

Pour suivre les aventures de Tim, lui apporter du soutien ou juste s’informer sur les cancers pédiatriques, le site de l’association est en ligne, de même qu’une page Facebook : dreamtim-association.fr.

La Voix de l’Ain – pour voir l’article cliquez  ici

Prise en charge du cancer des enfants : quel est l’impact du Coronavirus ?

Prise en charge du cancer des enfants : quel est l’impact du Coronavirus ?

Depuis plus d’un an et son apparition, le Coronavirus a peu touché les enfants ayant un cancer. Au fil des semaines, les établissements de santé se sont vite adaptés à ces contextes d’urgence inédits, cela ayant un retentissement conséquent par rapport aux services d’oncologie pédiatrique. Entre les services qui ferment, les personnels de santé transférés ou encore l’arrêt des traitements, il est temps de faire le point sur les conséquences de la pandémie de Coronavirus concernant les soins du cancer de l’enfant à l’international.

Diminution des diagnostics ou même arrêt des traitements : la pandémie de Coronavirus a touché négativement, dans le monde entier, les différents services s’occupant des cancers de l’enfant. Cela est encore plus le cas dans les zones les moins riches, si on se fit à un rapport apparu dans la célèbre revue nommée The Lancet Child and Adolescent Health. 

Covid-19 : un impact réel sur la prise en charge du cancer des enfants ?

Les conclusions de l’étude prouvent que la pandémie de Coronavirus a touché de façon conséquente les soins des cancers pédiatriques, et cela à l’international. Les études s’attardant sur une unique zone ne permettaient pas de conclure à cela. Les centres présents dans les pays ayant des faibles et moyens revenus ont été de grandes victimes du phénomène.

Les auteurs du rapport ont procédé à l’interrogation de 311 experts de santé présents dans 213 infrastructures implantées dans 79 pays — la majorité des établissements de santé étaient présents dans des pays à faibles et moyens revenus. Selon le rapport, environ trois quarts (exactement 78 %) des hôpitaux questionnés entre les mois de juin et août 2020 ont assuré que les soins des cancers pédiatriques ont été touchés par la pandémie de Covid-19. Environ la moitié (ce qui correspond à près de 43 %) ont effectué moins de diagnostics de nouveaux cancers que supposé –ce qui laisse penser que des cancers sont passés entre les mailles du filet du diagnostic –, et un tiers (exactement 34 %) ont signalé une hausse du nombre de personnes qui ont stoppé ou laissé de côté leur traitement. Environ trois quarts des hôpitaux interrogés entre les mois de juin et août de l’année dernière ont affirmé que les soins des cancers pédiatriques avaient été touchés par la pandémie.

Une adaptation impactant les autres maladies

L’étude a dévoilé que près de 7 % de ces hôpitaux, surtout dans des zones pauvres, avaient fermé la porte de leur service de cancers pédiatriques à un instant ou un autre. Concernant la durée moyenne de fermeture, elle était d’environ une dizaine de jours.

De multiples autres études ont prouvé que la pandémie de Coronavirus avait eu un impact négatif par rapport à la prise en charge de énormément de maladies à l’international.

Mais une adaptation globale grâce à la pandémie de Coronavirus

Pour autant, cette étude dévoile également que les hôpitaux se sont, la plupart du temps, parfaitement adaptés à la pandémie de Coronavirus, en concevant des procédures inédites destinées aux services considérés comme primordiaux, ou pour les échanges avec les malades et leurs proches.

Malgré le fait que la pandémie de Coronavirus ait engendré de nouveaux obstacles pour les soins des cancers de l’enfant, le personnel de santé a prouvé qu’il était une communauté résiliente et qu’il pouvant se servir dans le futur des adaptations imposées par la pandémie de Covid-19.

La Revue des transitions – pour voir l’article cliquez  ici

Plus d’une tonne de dons alimentaires récoltés par les jeunes de Marcq Institution

Plus d’une tonne de dons alimentaires récoltés par les jeunes de Marcq Institution

La semaine dernière, les jeunes de Marcq Institution ont accompagné les Restos du Cœur en organisant une vaste collecte. Ils ont ainsi illustré concrètement la devise de cet établissement qui compte plus de 2500 élèves : « Grandir pour servir ».

Tout au long de l’année, de façon efficace, les jeunes du collège et du lycée privés se mobilisent pour mener des opérations au bénéfice des plus démunis. Pendant tout ce mois de mars, les actions se multiplient : au profit de l’Ordre de Malte afin de venir au secours de treize migrants, au profit également de la lutte contre les cancers pédiatriques à travers l’association Warrior Enguerrand.

Ainsi, lorsque les Restos du Cœur ont sollicité le conseil des délégués de classes, ces derniers ont rapidement mis en place, en début et en fin de journée, des collectes auprès des élèves. Raphaël, Irène et Justine font part de leur enthousiasme. « Il faut s’engager dès notre jeunesse pour construire notre avenir et savoir ce que l’on veut faire de notre vie. » Les uns et les autres sont sensibles au désarroi de leurs aînés, les étudiants qui souffrent de cette pandémie.

Les dons récoltés, soit 1,2 tonne de denrées alimentaires, constituent une aide conséquente et encourageante.

La Voix du Nord – l’article ici

Photo La Voix du Nord

Cancer de l’enfant, un « tsunami » familial

Cancer de l’enfant, un « tsunami » familial

Une bombe, un tsunami, un Everest. Le vocabulaire n’est pas toujours assez fort pour décrire le quotidien des parents confrontés au cancer ou à la maladie grave de leur enfant. Laurent Lalo, qui avait déjà raconté cette épreuve dans un livre, a eu l’idée de rassembler d’autres familles, partout en France, pour partager leur vécu intime de la maladie. Cet appel a donné naissance à l’ouvrage collectif Regards, publié par la maison d’édition solidaire Les Plumes d’Ocris (1).

Plus d’une trentaine de parents y racontent le sol qui s’effondre sous leurs pieds et l’incroyable courage de ces jeunes patients, privés de leur vie d’enfant et confrontés à des soins souvent invasifs.

« Personne ne peut imaginer le nombre d’examens et d’actes douloureux que ma fille a subis », confie la mère d’Anne-Laure, diagnostiquée peu avant 14 ans d’un cancer du sang, après deux mois de « petits symptômes semblant n’avoir aucun lien les uns avec les autres » (rhume, teint terne, douleurs, fatigue intense…).

De ce combat mené loin des regards dans les services d’oncologie pédiatrique, où se déploient aussi des moments de joie et de solidarité, certains en sortiront souvent grandis. Mais pas tous. D’autant qu’il existe encore des cancers très agressifs, ni curables, ni opérables. À l’image du gliome infiltrant du tronc cérébral, découvert chez Enguerrand après des pertes d’équilibre. « Nous avions neuf à douze mois, tout au plus, pour profiter de lui », écrit sa mère. Difficile de lire cet ouvrage d’une traite tant l’émotion affleure.

 « Le point commun à nos histoires, c’est la combativité mais aussi beaucoup d’amour », commente Marie Thibaud, qui retrace le long chemin vers la guérison de son fils Alban, touché par une leucémie à 4 ans. « On se pose aussi tous la question du pourquoi… »

Préfacé par le chimiste André Cicolella, président du réseau Environnement Santé, cet ouvrage sonne aussi comme une invitation à agir pour prévenir ces maladies : « Ce livre est tout sauf une plainte, c’est un appel collectif à refuser ce qui est présenté comme la fatalité. » Ses ventes sont reversées à la fédération Grandir sans cancer, qui rappelle que 500 enfants en meurent chaque année en France.

 (1) Regards, collectif Grandir sans cancer, Les Plumes d’Ocris, 400 p., 14 €.

editionsplumesdocris.fr/Pages-auteurs/grandir-sans-cancer-regards.html

La Croix – l’article  ici