Saint-Rogatien, Saint-Pazanne, Morbier, Morez… Alors que la concentration de cancers pédiatriques dans de petites zones géographiques mobilise parents, politiques et agences de santé, les médias mettent régulièrement en lumière ces pathologies rares.

Le Professeur Gilles Vassal, pédiatre et oncologue spécialisé dans le développement de nouvelles thérapies, dresse l’état des connaissances scientifiques sur les cancers de l’enfant.

 Avec l’opération de communication “Septembre en Or”, l’institut Gustave-Roussy a sensibilisé aux cancers pédiatriques pendant tout le mois de septembre. Est-ce une bonne chose selon vous ? 

Oui, car les cancers pédiatriques ont besoin d’être médiatisés. Même si ce sont des pathologies rares contre lesquelles nous avons beaucoup progressé, elles constituent la première cause de décès chez l’enfant par maladie. Par ailleurs, si quatre enfants sur cinq guérissent aujourd’hui de leur cancer, ces pathologies et leurs traitements engendrent des complications à long terme, sur lesquelles il faut s’améliorer. La France doit guérir plus et mieux, en intensifiant la recherche et l’innovation. Il s’agit aussi de s’attaquer aux inégalités d’accès aux traitements qui sévissent en Europe. Pour toutes ces raisons, les cancers pédiatriques sont un vrai problème de santé publique, qui doit mobiliser l’opinion, ce à quoi l’institut Gustave-Roussy s’emploie depuis 2012.

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