Trois mères de famille ont participé au Raid Amazones 2024

Trois mères de famille ont participé au Raid Amazones 2024

Anabelle, Sophie et Charlotte, trois mères de famille de Villeneuve d’Ascq, ont uni leurs forces et leur motivation pour participer à la 23ème édition du Raid Amazones, au Cambodge, fin novembre. Objectif : vivre une expérience unique et récolter des fonds au profit d’une association qui lutte contre les cancers pédiatriques. 

Elles sont rentrées du Cambodge début décembre après une expérience qui a marqué leur vie à jamais. Anabelle, Sophie et Charlotte sont toutes les trois mamans de trois enfants. Elles se sont d’ailleurs rencontrées à l’école de leurs enfants. Il y a un an, elles ont décidé de tout mettre en œuvre pour participer au Raid Amazones 2024 organisé au Cambodge.

 Anabelle Ducrocq : « Nous sommes toutes les trois assez sportives, nous partageons la même énergie, la même envie de profiter de la vie. Nous avions envie de vivre quelque chose ensemble, entre femmes. J’avais déjà entendu parler du Raid Amazones, un raid sportif 100% féminin, c’est tout ce que l’on recherchait. »

« La magie de ce raid, c’est la puissance des épreuves dans des sites plus incroyables les uns que les autres : les temples d’Angkor, le lac Tonlé Sap. Chaque jour, on partait en bus entre 3 et 4 heures du matin. Le départ des épreuves était donné à 6h au lever du jour, c’était magique. »

« Les épreuves sportives sont assez intenses. Le premier jour, on a commencé par un trail de 15 km. Nous avons aussi fait une course en canoë-kayak de 11 km, sur un lac autour duquel sont construits des villages sur pilotis. Il y avait aussi une épreuve de VTT, du tir à l’arc, ou une chasse au trésor au sein de trois temples. Le tout avec des nuits assez courtes et sous une chaleur écrasante : il faisait 28 degrés à 6 heures du matin, et jusqu’à 35 degrés au cours de la journée. »

« Être uniquement entre femmes pendant près de 10 jours, c’est une expérience assez incroyable. Certaines des 231 participantes ont des parcours assez lourds. Elles choisissent de faire ce raid après avoir traversé une épreuve difficile, après avoir fait face à un problème de santé. Il y a une bienveillance, une entraide exceptionnelle qui s’installe entre nous toutes. On n’est pas du tout dans un esprit de compétition. »

« Chaque équipe doit trouver des financements pour payer l’inscription au Raid, à savoir 12600 euros pour nous trois. Pendant 14 mois, nous avons organisé de nombreuses actions pour récolter des fonds : des ateliers, des conférences, des séances de zumba.

Nous avons réuni plus d’argent que nécessaire, donc on en a profité pour soutenir une cause : l’association Warrior Enguerrand, du nom de ce jeune nordiste mort d’une tumeur cérébrale en 2018, à l’âge de 13 ans. En tant que puéricultrice au CHU de Lille, la lutte contre les cancers pédiatriques me tient à cœur. Nous leur remettrons un chèque de plus de 2000€ le 25 janvier.« 

“Chaque après-midi, nous participions à des activités auprès de la population : des visites de rizières, des rencontres avec les enfants dans les écoles… On en a pris plein les yeux. La population cambodgienne était toujours bienveillante avec nous, les gens étaient souriants, chaleureux, très généreux. C’est une nation qui a une histoire douloureuse, notamment à cause du génocide dans les années 70. Plus récemment, l’économie cambodgienne a beaucoup souffert du Covid. Alors ils sont heureux de voir les touristes internationaux revenir dans leur pays.”

« Cette médaille nous a été remise à la fin des épreuves par Alexandre Debanne lui-même, c’est le créateur du Raid Amazones. La cérémonie a été très émouvante. Parmi les équipes de trois, on a fini 4ème donc nous sommes très fières, même si on n’y allait pas pour ça, ce n’est pas un raid dont le but est de performer. Notre trio a très bien fonctionné, on s’est toujours tiré vers le haut. À l’issue de cette expérience, nous avons l’impression d’avoir changé au plus profond de nous-mêmes. Il y a clairement un avant et un après Raid Amazones. »

Si vous souhaitez aider l’association, des dons sont possibles en suivant ce lien.

FRANCE 3 – l’article ici

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Cellules CAR-T : un essai prometteur contre les tumeurs solides

Cellules CAR-T : un essai prometteur contre les tumeurs solides

Une thérapie CAR-T [1] a permis de réduire les tumeurs cérébrales présentes chez de jeunes patients [2] et rétabli leur fonction neurologique. Pour l’un des participant à cet essai clinique menée par Stanford Medicine, la thérapie a permis d’effacer « toutes les traces détectables » du cancer du cerveau dont il était atteint, un cancer considéré en général comme incurable. Deux d’entre eux ont vu leurs symptômes diminuer sans que le volume global de la tumeur ne change. Ces résultats ont été publiés dans la revue Nature [3].

Un premier patient guéri ?

Sur les 11 participants qui ont reçu la thérapie CAR-T dans le cadre de l’essai, neuf ont montré des bénéfices [4]. Quatre ont vu le volume de leur tumeur réduit de plus de moitié. Et l’un de ces quatre participants, Drew, âgé de 20 ans, a obtenu une « réponse complète » : sa tumeur[5] a disparu des scanners cérébraux. Bien qu’il soit trop tôt pour dire s’il est guéri, il est en bonne santé quatre ans après le diagnostic.

Drew avait reçu un diagnostic de DIPG en novembre 2020, pendant sa première année de lycée. Il avait consulté un médecin en raison de maux de tête inhabituels, de mouvements bizarres de son œil gauche et d’une paralysie partielle du côté gauche de son visage. Quelques centaines d’enfants ou jeunes adultes reçoivent un tel diagnostic aux Etats-Unis chaque année, leur durée de survie médiane est d’environ un an [6]. La radiothérapie n’offre qu’un soulagement temporaire et il n’existe pas de traitement chimiothérapeutique efficace. Parce que leurs cellules malignes se mêlent aux cellules saines, les tumeurs ne peuvent pas être enlevées chirurgicalement.

Les cellules CAR-T sont approuvées par la Food and Drug Administration depuis 2017 pour traiter les cancers du sang, leur intérêt restait à démontrer contre les tumeurs solides (cf. Cellules CAR-T et leucémie : des résultats encourageants sur le long terme).

Des perspectives d’amélioration du traitement

Comme il s’agissait du premier essai sur l’homme de cellules CAR-T pour le DIPG, l’étude visait avant tout à évaluer la faisabilité du traitement et à surveiller les effets secondaires. En analysant la diminution de la taille des tumeurs chez les participants à l’essai, les chercheurs pensent que « l’excellente réponse de Drew n’est pas un coup de chance » et que de futurs patients pourraient retirer des bénéfices similaires.

L’équipe étudie actuellement les moyens d’améliorer la thérapie, par exemple en supprimant certains aspects de la réponse immunitaire aux cellules CAR-T qui pourraient « favoriser » la tumeur.

« Nous avons déjà formulé quelques hypothèses sur la manière d’améliorer les résultats, à la fois pour cette thérapie et plus généralement pour l’immunothérapie des cancers du système nerveux central », indique l’auteur principal de l’essai, Michelle Monje, professeur de neurologie à Stanford Medicine. « Bien que cet essai représente un progrès, nous avons encore du travail à faire pour diminuer la toxicité du traitement et améliorer les bénéfices pour les patients », précise le Dr Crystal Mackall, également co-auteur de l’étude.

GENETIQUE.ORG  – l’article ici

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[1] « L’objectif est de produire, à l’aide d’un gène introduit dans leur noyau, des « récepteurs antigéniques chimériques » (CAR) à la surface des lymphocytes T. Grace à ce récepteur, les cellules CAR-T sont capables de reconnaître les cellules tumorales et de se fixer dessus. La modification génétique permet également d’introduire un élément de « costimulation » qui permet à la cellule CAR-T de s’activer et d’attaquer la cellule cancéreuse un fois fixée sur elle. » (Source : Gustave Roussy, Les cellules CAR-T)

[2] L’âge médian des participants était de 15 ans et leurs tumeurs avaient été diagnostiquées en moyenne cinq mois avant qu’ils ne participent à l’essai.

[3] Michelle Monje et al, Intravenous and intracranial GD2-CAR T cells for H3K27M+ diffuse midline gliomas, Nature (2024). DOI: 10.1038/s41586-024-08171-9.

[4] une réduction du volume de leur tumeur, une amélioration de leur fonction lors d’un examen neurologique ou les deux

[5] Il était atteint d’un gliome pontique intrinsèque diffus, ou DIPG

[6] Les participants à l’étude ont vécu en moyenne 20,6 mois après le diagnostic, deux ont vécu plus de 30 mois.

Source : Medical Xpress, Stanford University Medical Center (13/11/2024)

Beaucoup de monde à la braderie solidaire des enfants

Beaucoup de monde à la braderie solidaire des enfants

Dimanche, la traditionnelle braderie des enfants a attiré la foule à Pont-à-Marcq.

Le temps d’une matinée, l’espace Casadesus s’est transformé en un vaste marché où nombre d’articles de puériculture, jouets, vêtements d’occasion ont été ainsi revendus à petits prix. « Une tendance de circonstances et qui s’amplifie », ont constaté Albertina Maire et Séverine Flament, élues de Pont-à-Marcq co-organisatrice de l’événement avec l’association locale Lolina, qui met en place des activités pour les petits.

Le temps d’une matinée, l’espace Casadesus s’est transformé en un vaste marché où nombre d’articles de puériculture, jouets, vêtements d’occasion ont été ainsi revendus à petits prix. « Une tendance de circonstances et qui s’amplifie », ont constaté Albertina Maire et Séverine Flament, élues de Pont-à-Marcq co-organisatrice de l’événement avec l’association locale Lolina, qui met en place des activités pour les petits.

Comme à chaque édition les bénéfices de la tombola et de la buvette, soit un peu plus de 500€, sont reversés à une association caritative ou solidaire. Cette année c’est Warrior Enguerrand qui a été choisie. Cette association nordiste lutte contre les cancers pédiatriques, et porte le prénom d’Enguerrand, jeune garçon de 13 ans foudroyé par la maladie en 2018.

 

LA VOIX DU NORD – l’article ici

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Un nouvel enfant est 100% guéri

Un nouvel enfant est 100% guéri

Après Lucas qui est guéri du #DIPG,
Découvrez Drew qui a fêté ses 20 ans et surtout qui, après un diagnostic de #gliomeinfiltrantdutronccerebral de grade 4, H3K27M, il y a 4 ans, est entièrement guéri lui aussi…

Voici son histoire :

https://www.facebook.com/michelle.monjedeisseroth

« On lui a diagnostiqué un DIPG il y a quatre ans, en novembre 2020, au cours de sa première année de lycée, après avoir souffert de maux de tête, de mouvements inhabituels de l’œil gauche et d’une paralysie partielle du côté gauche du visage. »

« La tumeur en croissance a affecté son audition, son équilibre et sa démarche. Il pouvait à peine marcher.
Il a reçu son premier traitement en juin 2021. Comme d’autres patients, il a souffert d’effets secondaires typiques : vomissements, frissons et aggravation des symptômes neurologiques tels que la perte d’équilibre.
La première dose de cellules a été administrée à tout son corps. La deuxième a été administrée directement dans son liquide céphalo-rachidien, tout comme les suivantes, qui ont eu moins d’effets secondaires.
Il a continué à aller au lycée pendant le traitement, bien qu’il ait suivi la plupart de ses cours à la maison. Au printemps de sa dernière année, il était suffisamment en bonne santé pour retourner à l’école, parcourant les couloirs avec un déambulateur à roulettes.
Il a obtenu son diplôme en mai 2022 à temps, avec ses camarades de classe et sans tumeur. Ses camarades de classe lui ont fait une ovation debout. »

« Drew est maintenant à l’université, où il se spécialise en foresterie et en chimie ».

« Le voir grandir sous nos yeux, s’épanouir, aller à l’université, choisir une spécialisation et voir qu’il va maintenant contribuer au monde », a déclaré Michelle Monje, neuro-oncologue :« cela renforce ma conviction que c’est possible et cela me donne beaucoup d’énergie. »
« C’est une maladie que l’on peut vaincre. Et maintenant, nous le voyons, alors nous pouvons continuer sur cette voie. »

« J’espère qu’ils tireront des leçons de mon succès pour aider d’autres enfants », déclare Drew. Sa famille pense aussi constamment à d’autres personnes confrontées au même diagnostic dévastateur. « De nombreuses pertes ont conduit à cette recherche », déclare le père de Drew. « J’espère que ces familles savent que ce succès est dû à elles. »

« A Fin de mes études, je recommence à courir » Drew!

« Le Dr Michelle Monje, le Dr Crystal Mackall et leur équipe ont annoncé cette semaine que notre ami Drew est maintenant à 4 ans post  diagnostic ET n’a plus de tumeur au niveau du tronc cérébral !!!
Nous avons besoin de plus de Drew !!

Pour chaque famille et chaque clinicien, infirmière, scientifique, fondation de financement et tous ceux qui aident de quelque manière que ce soit. Merci pour vos sacrifices durs et déchirants, pour que même un parent, comme celui de Drew, puisse respirer un peu plus facilement. »

 

https://eu.usatoday.com/story/news/health/2024/11/13/diffuse-intrinsic-pontine-glioma-dipg-brain-cancer-treatment/76229722007/

https://clinicaltrials.gov/study/NCT04196413?term=NCT04196413&rank=1

https://lpfch.org/impact-stories/tumor-research-breakthrough/

 

Les parents d’Aëla ouvrent une cagnotte pour la sauver d’un cancer

Les parents d’Aëla ouvrent une cagnotte pour la sauver d’un cancer

Meghan et Paulin ont appris, cet été, que leur fille de 5 ans, Aëla, était atteinte d’une tumeur incurable au cerveau. Les Sainghinois ont lancé une cagnotte pour tenter une intervention aux États-Unis.

Aëla, 5 ans, s’invente des histoires autour de sa maison de poupées, installée au milieu du salon familial. La vie semble douce ce matin-là pour cette petite fille scolarisée en grande section.

Pourtant, depuis début juillet, Aëla se sait porteuse d’une tumeur au cerveau et plus précisément, d’un gliome infiltrant du tronc cérébral. Un cancer incurable et inopérable.

La découverte d’une masse au cerveau

Tout est allé très vite. Il y a d’abord eu cet été des « passages aux urgences à Armentières pour des maux de tête et des vomissements, sans fièvre », a expliqué Meghan, 34 ans, la maman d’Aëla. Puis, des examens plus poussés, pour comprendre : « Au tout début, on nous disait que cela pouvait être lié à un virus ou à des migraines ophtalmiques mais, lorsqu’une imagerie a été réalisée, on a découvert qu’il y avait une masse au cerveau ».

Aëla a appris, cet été, qu’elle était touchée par une tumeur au cerveau.

Sans attendre et pour tenter de soulager la souffrance de la jeune fille, elle est hospitalisée au CH Salengro à Lille, pour deux opérations. « On lui a posé une valve dans le cerveau, pour apaiser ses douleurs, puis on lui a extrait une partie de la tumeur pour l’analyser », a détaillé son papa, Paulin, 36 ans.

Création d’une association : « Aëla, notre guerrière »

Le couple et sa grande sœur âgée de 10 ans, Maïwenn, tentent de garder la tête haute et de la force pour combattre l’impensable. « On a d’abord gardé la nouvelle pour nous pendant deux mois et nos proches, familles et amis, nous ont poussés à créer une association. »

C’est ainsi qu’« Aëla, notre guerrière » est née avec un objectif : « S’aider entre parents touchés par la maladie de leur enfant et récolter de l’argent pour être prêt si l’intervention à Chicago que nous visons est possible. » Pour essayer de collecter la somme nécessaire, les parents ont ouvert une cagnotte en ligne sur le site Leetchi.

Enfin, en rendant l’information publique, ils ont aussi fait des très belles rencontres, à l’image de Sonia et Pauline, fondatrices de l’association In’Pactdédiée à l’insertion sociale et professionnelle : « Elles ont été tellement à l’écoute. » On peut aussi citer Martin Terrier, attaquant du Bayer Leverkusen, qui est membre d’honneur de leur association.

Mais ce n’est pas tout. Ce couple de douaniers à la brigade de Calais, s’est ému de l’implication de leurs familles et amis mais aussi de la mobilisation de leurs collègues : « Mon mari a eu un don de congés de la part de ses collègues. » Quant à Meghan, elle est aujourd’hui en arrêt maladie. La maman d’Aëla est enceinte de cinq mois d’un petit garçon.

Rendez-vous les 12 et 13 octobre à la salle du Manège à Halluin pour participer à l’événement festif organisé par l’association de Sonia et Pauline, In’Pact et dédié à la lutte contre le cancer. Les bénéfices seront reversés à l’association « Aëla notre guerrière ». Pour suivre les dernières informations, la famille a mis en place une page Facebook : Aëla notre guerrière.

 

LA VOIX DU NORD – l’article  ici

 

 

Essai d’un nouveau vaccin pour les enfants atteints du DIPG

Essai d’un nouveau vaccin pour les enfants atteints du DIPG

Le gliome pontin intrinsèque diffus, connu sous le nom de DIPG, est un type rare et agressif de cancer pédiatrique qui se forme dans le tronc cérébral, entraînant environ 200 à 300 nouveaux cas aux États-Unis chaque année. Heureusement, les chercheurs du Lurie Children’s Hospital ouvrent la voie à un traitement révolutionnaire pour les enfants atteints de DIPG. Dans cet épisode, les médecins du Lurie Children’s Hospital, le Dr Ashley Plant-Fox et le Dr Michael DeCuypere, discutent des progrès de cet essai clinique de phase 1, le premier du genre, pour le DIPG, ouvert depuis janvier 2022 et qui offre de l’espoir pour une maladie qui n’a actuellement aucune option curative.

Ashley PLANT-FOX 

« Le simple fait de pouvoir mener des essais cliniques sur cette tumeur rare offre beaucoup d’espoir aux familles qui, autrement, auraient pu entendre qu’il n’y avait rien d’encourageant. Je suis très fier que nous ayons plusieurs options pour les patients atteints de DIPG qui reçoivent ce diagnostic. »

Michael DECUYPERE 

« Nous sommes très précis dans nos biopsies. Cela dépend en grande partie de l’expérience du chirurgien dans la réalisation de ces biopsies et de sa capacité à choisir l’endroit le plus sûr possible qui vous donnera les réponses que vous souhaitez. »

Le DIPG est une tumeur du tronc cérébral, plus précisément du pont, qui survient chez les enfants âgés de 3 à 8 ans. Compte tenu de sa localisation précaire et de sa biologie, son taux de survie global à cinq ans est inférieur à 1 %.

L’apparition et la progression du DIPG sont très rapides, et se manifestent souvent initialement par des symptômes mineurs. Actuellement, les enfants ont tendance à vivre moins d’un an, mais ils reçoivent une radiothérapie pour prolonger leur vie autant que possible.

Les progrès de la technologie de biopsie ont permis aux chercheurs de recueillir des informations moléculaires beaucoup plus précises sur ces tumeurs, et de le faire de manière relativement sûre.

On suppose que le DIPG résulte d’une mutation génétique, la majorité des tumeurs étant provoquées par une mutation d’histone, en particulier l’histone 3.3 ou 3.1 avec une mutation K27M.

Contrairement aux vaccins contre les maladies infectieuses qui visent à prévenir la maladie, le nouveau vaccin DIPG en cours de développement et utilisé dans cet essai clinique est conçu pour apprendre rétrospectivement au système immunitaire à reconnaître la tumeur DIPG déjà présente chez les enfants.

Le vaccin associe une protéine de choc thermique à 16 peptides spécifiques au DIPG pour renforcer la reconnaissance des cellules cancéreuses par le système immunitaire. Les enfants reçoivent le vaccin comme n’importe quel autre vaccin.

Le Dr DeCuypere rencontre souvent les familles dans un premier temps pour discuter de leur souhait ou non de procéder à une biopsie de la tumeur pour un diagnostic officiel et, en outre, de leur souhait de faire participer leur enfant aux essais cliniques.

L’essai clinique se déroule principalement à l’hôpital pour enfants Lurie, mais des centres anticancéreux satellites proposent également l’essai. Il existe également des laboratoires spécialisés dans tout le pays qui effectuent des corrélats biologiques de l’étude sur le vaccin afin d’élargir la recherche.

Le Dr DeCuypere recommande une biopsie pour chaque patient atteint de DIPG. Non seulement les risques pour la santé sont plutôt faibles, mais les informations recueillies à partir des biopsies sont d’une aide précieuse pour le développement continu de traitements possibles pour le DIPG.

Bien que le financement gouvernemental ait certainement aidé la recherche sur le DIPG, les chercheurs affirment que le soutien financier des familles et des fondations a aidé à faire démarrer cette recherche.

LURIE CHILDRENS.ORG – Le site  ici

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