LA SATT AQUITAINE INVESTIT 814 K€ DANS LA MATURATION DE 2 NOUVEAUX PROJETS : GSTAT ET N7

LA SATT AQUITAINE INVESTIT 814 K€ DANS LA MATURATION DE 2 NOUVEAUX PROJETS : GSTAT ET N7

La SATT Aquitaine investit 814 000 € dans la maturation de 2 nouveaux projets innovants issus de la recherche publique régionale. L’objectif de la SATT Aquitaine est de maturer ces inventions, du stade de résultat de recherche vers la pré-industrialisation (la preuve de concept), et de les accompagner jusqu’à leur mise sur le marché.

GSTAT, une nouvelle option thérapeutique dans le traitement du gliome infiltrant du tronc cérébral.

Porté par Christophe Grosset, directeur de recherche à Bordeaux Institute of Oncologie (BRIC – université de Bordeaux, Inserm), le projet GSTAT permet d’envisager une nouvelle option thérapeutique dans le traitement d’une tumeur solide incurable chez l’enfant, le gliome infiltrant du tronc cérébral.

L’investissement de  641 000 € de la SATT Aquitaine a pour objectif de formuler et de tester in-vitro et in-vivo le candidat médicament à partir des molécules identifiées au cours des travaux de l’équipe de recherche.

N7, une solution pour lutter contre la consommation illicite de contenus sportifs premium

N7 (prononcé N seven) est une start-up dirigée par Issam Aglan, incubée au sein de Chrysa-link et soutenue par Daniel Négru, enseignant-chercheur au Laboratoire Bordelais de Recherche en informatique (LaBRI – Université de Bordeaux, CNRS, Bordeaux-INP). Adossée à une blockchain, la plateforme N7 propose aux détenteurs de droits et aux diffuseurs sportifs une solution d’accès décentralisée à leurs contenus premium, destinée à lutter contre la consommation illicite tout en permettant un repartage automatique et immédiat des revenus.

Les 173 000 € investis par la SATT Aquitaine ont pour objectif de parvenir à un MVP (Minimum Viable Product) de la plateforme N7 qui puisse être démontré auprès de premiers clients, puis expérimenté et déployé « grandeur nature ».

Chercheur(se)s, votre SATT est à votre écoute…

Tout comme ces deux exemples, les résultats à venir ou passés de vos recherches pourraient être transférés un jour à une entreprise ou faire l’objet d’une création de start-up. Quel que soit votre domaine de recherche (sciences dures ou sciences sociales), n’hésitez pas à nous contacter pour évaluer ensemble son potentiel ! Nous sommes à votre écoute et nous engageons à vous contacter très vite.

AQUITAINE SCIENCE TRANSFERT – l’article  ici

Photo Pixabay

Cancers pédiatriques : la recherche avance mais…

Cancers pédiatriques : la recherche avance mais…

Les avancées thérapeutiques sauvent la vie d’un nombre croissant d’enfants touchés par le cancer. Mais 1 jeune sur 5 ne peut toujours pas être guéri de cette maladie.

En Europe, le cancer constitue la première cause de décès chez l’enfant et l’adolescent. Ainsi, 500 jeunes patients perdent la vie des suites de cette maladie chaque année en France.

Pour améliorer la prise en charge, la survie et la qualité de vie des patients, l’Institut Gustave Roussy développe le programme CRESCENDO. Principal enjeu : accélérer le développement des innovations thérapeutiques notamment pour les cancers de mauvais pronostics comme les tumeurs cérébrales qui restent aujourd’hui « orphelins de nouveaux traitements ». Ainsi, le développement de médicaments et la demande d’obtention d’autorisation de mise sur le marché (AMM) contre le neuroblastome et contre le gliome du tronc cérébral sont en cours.

Quid des récentes avancées ? À ce jour, il est aujourd’hui possible après prélèvement de générer la signature tumorale de la tumeur de chaque enfant pour adapter le protocole le plus personnalisé possible. Une approche thérapeutique dite de précision.

Autre axe de progression dans la prise en charge du cancer : le développement de traitements basés sur le pouvoir des CAR-T cells. Cette technique consiste à « prélever par prise de sang des lymphocytes T du patient (cellules de l’immunité, ndlr) avant d’y introduire in vitro un gène qui va leur permettre de reconnaître les cellules tumorales (…) et de les détruire », précise le Pr Karin Tarte (CHU de Rennes) dans un dossier Inserm.

Une prise en charge des séquelles cognitives

Le programme CRESCENDO comprend aussi le développement d’un parcours de soins spécifiques, « pour évaluer et prendre en charge tous les enfants ayant un cancer, sur le plan neuropsychologique et psycho-social ». Les équipes établissent « des scores prédictifs de séquelles neurocognitives chez les enfants et les adolescents traités par chimiothérapie ou radiothérapie » et proposent « des modules de réhabilitation adaptés à chaque enfant et sa famille, faisant intervenir psychologues, neuropsychologues, médecins scolaires, enseignants, pédopsychiatres, oncologues pédiatres, orthophonistes, psychomotriciennes ».

Les chercheurs de l’Institut Gustave Roussy œuvrent aussi à une meilleure compréhension des raisons pour lesquelles le système immunitaire des enfants réagit peu aux immunothérapies prescrites chez les adultes. Ils sont également investis pour isoler des gènes de prédisposition au cancer, « sachant que 7 à 10 % des cancers pédiatriques sont associés à une anomalie génétique prédisposante ». Un Observatoire national de prédisposition des syndromes de prédisposition aux cancers pédiatriques a d’ailleurs été créé comme « base de données communes ». Objectif : évaluer « le risque oncologique individuel et familial et proposer un éventuel programme de dépistage précoce ».

 À noter

Gustave Roussy développe également une clinique de l’après-cancer pour que les enfants et adolescents puissent bénéficier d’un programme de prévention personnalisée. Et ainsi rester le plus protégés possible contre un risque de complications*.

* dans l’après-cancer, les enfants et les adolescents peuvent développer des complications liés aux traitements (thérapies ciblés et immunothérapies), développer des séquelles de la maladie comme des atteintes cardio et cérébro-vasculaires.

LE BIEN PUBLIC – l’article  ici

Mars 2023 : sensibilisation aux tumeurs cérébrales

Mars 2023 : sensibilisation aux tumeurs cérébrales

Le mois de mars est une occasion annuelle à l’échelle nationale d’attirer davantage l’attention sur les tumeurs cérébrales et l’impact dévastateur qu’elles ont sur des milliers de familles au Royaume-Uni chaque année.

Le Mois de la sensibilisation aux tumeurs qui a donc  lieu en mars, en UK, après son lancement en 2004, dans le cadre des efforts d’un groupe d’organisations caritatives britanniques qui tentent de sensibiliser et d’augmenter les dépenses publiques consacrées à la maladie.

En France nous avons aussi besoin de vous pour sensibiliser ou nous aider, car ces cancers sont les plus dévastateurs en terme de décès d’enfants ou d’adultes d’ailleurs.

WARRIOR ENGUERRAND – Philippe LADOUGNE 

Faire un don ici

https://www.awarenessdays.com/awareness-days-calendar/brain-tumour-awareness-month-2023/

Le petit William atteint d’un cancer incurable: le mauvais sort s’acharne sur une famille

Le petit William atteint d’un cancer incurable: le mauvais sort s’acharne sur une famille

Le mauvais sort s’acharne sur des parents de Québec, qui après la perte de leur premier bébé, mort subitement, sont dévastés d’apprendre que leur petit garçon de quatre ans est atteint d’un cancer incurable.

«On a l’impression que c’est impossible ce qui nous arrive. Quand on se couche le soir, on espère que le cauchemar sera terminé le lendemain, mais ça ne se termine pas», mentionne le père, Louis-Philippe Dubé, les yeux pleins d’eau.

L’incompréhension est totale. La peine est immense chez la famille Dubé. Sans radiothérapie, les médecins estiment que William pourra vivre encore un mois tout au plus. Les traitements pourraient toutefois lui en offrir quelques-uns de plus. «J’ai toujours voulu avoir des enfants et la vie m’en arrache deux», ajoute le père, âgé de 31 ans.

Mort subite

Le 2 juillet 2018, vers 8 h 45 du matin, ils découvraient leur poupon de sept mois, inanimé dans son lit. «À peine vingt minutes avant, je l’entendais faire des sons», raconte la mère, Jany Lizotte.

Infirmière auxiliaire de métier, elle a immédiatement entrepris des manœuvres de réanimation sur son bébé, avant qu’il ne soit transféré d’urgence à l’hôpital. Leur petit James-William est ainsi resté «branché» pendant une nuit, en attendant un miracle qui n’est jamais venu. Rien n’a pu sauver leur poupon.

Mme Lizotte, qui était à l’époque enceinte de William, aujourd’hui âgé de quatre ans, raconte que sa grossesse fut particulièrement difficile. «On avait de la misère à voir d’autres enfants, parce qu’on était parents, mais nous n’avions plus de bébé», dit-elle, la voix nouée par l’émotion.

Mais, voilà que comble de malheur, la famille a appris la semaine dernière que le «pire du pire» arrivait à leur grand garçon (voir texte plus bas).

William est atteint d’un cancer incurable au cerveau; le gliome diffus du tronc cérébral (voir encadré).

«Je me dis que je ne serai pas capable de survivre à ça, mais en même temps, il faut que je sois là. Je suis en mode survie», mentionne sa mère, très émotive.

Au cours des derniers jours, les parents ont dû aborder le sujet avec leur autre fils, Samuel, âgé de trois ans. Selon eux, le petit frère de William commence à comprendre peu à peu la triste réalité.

«Je lui dis que Wali [surnom de son frère] va bientôt faire une longue sieste. C’est très dur. Je ne les verrai plus se donner des bisous, se dire “je t’aime”, se coller. Dans pas long, la joie de vivre qu’il y a entre ces deux-là va disparaître. Il va jouer dehors avec qui?» dit son père, avant de fondre en larmes.

Radiothérapie

Stressés, les parents se dirigeaient mercredi au premier traitement de radiothérapie pour William. Il doit en recevoir quotidiennement, pour une durée de six semaines. Le garçon devra toutefois rester immobile pour recevoir son traitement sans quoi il devra être anesthésié, affirme sa mère.

«Si ça devient trop difficile, nous laisserons tomber […] Je ne veux pas non plus le faire souffrir et nous faire souffrir davantage», dit-elle. La radiothérapie devrait lui permettre plus de confort, tout en diminuant ses symptômes.

Les mauvaises nouvelles ont «déboulé» très vite pour les parents du petit William, qui ont appris il y a à peine une semaine, que rien ne pouvait sauver leur fils de son cancer.

C’est jeudi soir dernier, au Centre hospitalier de l’Université Laval (CHUL), après que William eut subi un test d’imagerie par résonnance magnétique de son cerveau (IRM), que l’impossible fut prononcé: cancer. 

«Sur le coup, j’ai dit OK. On va commencer de la chimiothérapie ou quelque chose comme ça pour guérir mon garçon», raconte le père, Louis-Philippe Dubé.  Malheureusement, le type de cancer de William ne se guérit pas, leur a-t-on expliqué.

Un diagnostic dont ils étaient bien loin de se douter, alors que William ne présentait que quelques symptômes depuis le mois de novembre dernier. 

Fatigue et maux de tête

Vers la fin de l’automne, le petit garçon habituellement énergique se disait plus fatigué et se plaignait de maux de tête à l’occasion. Puis, en décembre, ses parents ont remarqué quelques pertes d’équilibre. Ils ont ainsi consulté un médecin, qui a réalisé une batterie de tests. Tous se sont avérés négatifs.

Mais, mercredi dernier, lorsque l’éducatrice de William a contacté Mme Lizotte pour lui dire que son fils «louchait», la maman s’est rendue directement à l’urgence. «Je sentais que quelque chose n’allait pas, je savais que ça pouvait être neurologique, mais je ne me doutais pas de ça [du diagnostic de cancer]», dit-elle.

Le lendemain, il subissait une IRM, qui a décelé la tumeur agressive logée dans son cerveau.

Avant même que son fils ne soit revenu de la salle de réveil, les médecins se présentaient à sa chambre, pour parler à sa mère. «En les voyant arriver, je savais que c’était grave», raconte-t-elle.

«Je disais, il va mourir hein, il va mourir? Et ils m’ont dit que oui, que ça ne se guérissait pas», relate-t-elle, avec émotion. 

Campagne de financement

Pour ainsi profiter des quelques semaines, voire quelques mois, tout au plus, qu’il reste à leur fils William, sa tante, Marie-Pier Dubé, a lancé une campagne GoFundMe, pour aider la famille à «traverser l’insurmontable». 

L’argent servira notamment à diminuer le «stress financier» des parents, qui souhaitent rester auprès de leur fils le plus longtemps possible. 

Dubé mentionne également que la somme amassée leur permettra de payer les frais liés aux nombreux traitements de radiothérapie, les médicaments, en plus d’activités pour pouvoir «gâter» leur garçon. «Nous faisons tout ce qui le rend heureux dans le quotidien», renchérit sa mère.

En fin de journée mercredi, plus de 37 000$ avaient été amassés.

LE JOURNAL DE QUEBEC – Elisa CLOUTIER  – l’article  ici

Lien vers la campagne de financement ici

Photo Pixabay

15 février 2023 – Journée internationale du cancer de l’enfant

15 février 2023 – Journée internationale du cancer de l’enfant

Le cancer chez l’enfant est la première cause de mortalité dans les pays développés, par maladie !

Cette journée internationale vise à mieux faire connaître cette réalité et promouvoir les actions de prévention, mais aussi les soins et la recherche.

La stratégie de lutte contre les cancers 2021-2030 :
Les cancers pédiatriques font, de longue date, partie intégrante des plans gouvernementaux, aussi bien au niveau de la recherche que pour la prise en charge des enfants malades et de leurs familles. Cet effort se poursuit avec la nouvelle stratégie mise en place.

En France, plus de 3000 nouveaux cas dénombrés chaque année chez les enfants de zéro à 18 ans (Source CPAM).
Le cancer chez l’enfant est une maladie grave qui représente 1 à 2 % de l’ensemble des cancers.

Et 3500 nouveaux cas pour la tranche de zéro à 25 ans sont dénombrés chaque année ! (source Inca).
Certaines formes de cancers sont spécifiques à l’enfant et, inversement, la plupart des cancers de l’adulte n’existent pas chez l’enfant.

Les facteurs favorisant le développement du cancer ont été clairement identifiés chez l’adulte (alcool, tabac, produits toxiques, virus, etc.), mais ces cause sont très rarement présentes chez l’enfant : seulement 5% serait d’origine génétique d’après l’Institut national du cancer et le reste?
Les autres facteurs de risques sont liés à l’exposome, c’est à dire à la somme des expositions aux facteurs environnementaux !

Les traitements ont fait des progrès considérables au cours des dernières décennies et on atteint aujourd’hui un taux de « guérison » de 80%.
Mais les récidives concernent un enfant sur deux !

Les efforts se poursuivent.

Une loi pour le droit à l’oubli :

Bonne nouvelle, on « guérit »du cancer. De plus en plus.
Mais la société n’a pas encore adapté son comportement à cette nouvelle donne et les anciens malades souffrent toujours de discriminations. Accès à l’assurance, à l’emprunt, discriminations à l’embauche… les anciens enfants malades doivent pouvoir bénéficier du droit à l’oubli et concrètement ne plus devoir mentionner cette maladie dans les déclarations d’assurance.

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