Un nouveau traitement contre les tumeurs cérébrales disponible en France

Un nouveau traitement contre les tumeurs cérébrales disponible en France

L’Agence du médicament et l’Institut Gustave Roussy annoncent ce mardi 2 novembre qu’un nouveau traitement contre les tumeurs cérébrales est disponible en France. Il sera destiné à des patients dont la tumeur est localisée au milieu du cerveau, et en échec de traitement.

Les patients atteints d’une forme de tumeur au cerveau dit « très défavorable » vont pouvoir avoir accès à un traitement innovant dès cette semaine, annonce ce mardi 2 novembre l’Agence du médicament (ANSM) et l’Institut Gustave Roussy. Il sera disponible pour des enfants, des adolescents comme pour des adultes.

Plus précisément, ce produit appelé « ONC201 » sera destiné à des patients dont la tumeur est localisée au milieu du cerveau, avec une certaine mutation (H3K27M), et qui sont en échec de traitement. Cela pourrait donc concerner entre 40 et 80 personnes par an en France. La moitié des patients atteints de ce cancer ne survivent pas neuf à dix mois après le diagnostic.

L’onco-pédiatre à l’Institut Gustave Roussy, Gilles Vassal prévient d’ores et déjà, « ce n’est pas un traitement miracle ». Malgré tout, ce produit du laboratoire américain Chimerix montre des signaux d’efficacité chez des patients en rechute. Ce traitement, encore à l’étude aux Etats-Unis, permet de constater une réduction de la tumeur chez environ 30% des patients concernés.

Pour disposer de ce traitement, des patients français tentaient de s’approvisionner à l’étranger par leurs propres moyens. L’ANSM a donc travaillé avec l’Institut Gustave Roussy pour mettre ce produit à disposition en France, en prenant en compte le besoin thérapeutique et la gravité de la maladie.

 Grâce à l’aide d’une association : c’est en fait une association créée par la famille d’un adolescent atteint de ce cancer, « Nathanaël, du rêve et de l’espoir » qui s’est procurée une gélule et qui l’a ensuite fournie à Gustave Roussy pour reproduire le principe actif de la molécule. « On a identifié la matière première du médicament et on l’a rendu fabricable par la pharmacie hospitalière de Gustave Roussy », explique Isabelle Yoldjian, directrice du médicament en oncologie de l’ANSM. 

Par Aurore Richard, France Bleu – l’article  ici

Contre l’avis du gouvernement, l’Assemblée nationale vote une rallonge de 20 millions pour la recherche contre les cancers pédiatriques

Contre l’avis du gouvernement, l’Assemblée nationale vote une rallonge de 20 millions pour la recherche contre les cancers pédiatriques

Ces crédits ont vocation à abonder la création d’un fonds de recherche sur les cancers et seront ponctionnés sur le programme « recherche spatiale ».

L’Assemblée nationale a voté vendredi 29 octobre, une rallonge de 20 millions d’euros en faveur de la recherche contre les cancers pédiatriques en adoptant le budget 2022 de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en hausse de plus de 700 millions d’euros.

Contre l’avis du rapporteur et du gouvernement, les députés ont validé un amendement de l’UDI Béatrice Descamps défendu avec beaucoup d’émotion par la députée du Nord. Ces crédits ont vocation à abonder la création d’un fonds de recherche sur les cancers et seront ponctionnés sur le programme « recherche spatiale ».

Chaque année, dans le cadre du budget de l’enseignement supérieur et de la recherche, les députés déposent des kyrielles d’amendements pour tenter de gonfler le budget de recherche dans des domaines spécifiques, comme la lutte contre la maladie de Lyme ou ici les cancers des enfants.

Dans le sillage de la loi de programmation pour la recherche adoptée en 2020, l’Assemblée a en outre voté sans souci les crédits en hausse de la mission « enseignement supérieur et recherche » pour 2022 pour une enveloppe totale approchant les 25 milliards d’euros.

FRANCE TV INFO – pour en savoir plus cliquez  ici

Val-d’Oise. Le cancer pédiatrique à la première Table Ronde de Deuil-la-Barre

Val-d’Oise. Le cancer pédiatrique à la première Table Ronde de Deuil-la-Barre

La ville de Deuil La Barre (Val-d’Oise) lance des cycles de conférences afin de sensibiliser les publics sur les situations de handicap et les besoins spécifiques de malades et de leur famille. Dans le cadre de la clôture de Septembre en or, un premier débat est proposé, en partenariat avec l’association Elise princesse courageuse.

La Table Ronde aura pour thème le cancer pédiatrique. Nathalie Élimas, secrétaire d’État en charge de l’Éducation prioritaire est annoncée à cette réunion.

« Ce rendez-vous vise à sensibiliser autour du cancer pédiatrique, à travers notre retour d’expérience » Vanessa Devos, maman d’Élise, décédée d’un cancer, le 16 juillet 2019

Les problématiques liées à la recherche, les soins et l’accompagnement y seront évoqués. « En finir avec le tabou du cancer pédiatrique », souhaite Vanessa Devos, elle-même cadre de santé, qui clôturera le débat.

Déroulé

Une médecin pédiatre interviendra sur le parcours de soin pour l’enfant et sa famille ? Un Chargé de mission au sein de la Mdph (Maison départementale des personnes handicapés) évoquera la question de l’adaptation pour une inclusion en milieu scolaire.

L’association Élise princesse courageuse témoignera sur l’accompagnement à l’autodétermination de l’enfant.

L’association Jalmal (accompagnement de fin de vie et du deuil) abordera le sujet des bénévoles dans l’accompagnement des personnes.

Un représentant de l’école élémentaire Raymond-Poincaré de Deuil-la-Barre développera l’impact sur l’enfant scolarisé et son entourage.

Jeudi 30 septembre, de 18h à 19h, à la maison des Associations de Deuil-la-Barre, 50, rue Abel-Fauveau.

LA GAZETTE Val d’Oise -l’article  ici

Maman d’un enfant malade, Constance se bat pour améliorer la recherche contre les cancers pédiatriques

Maman d’un enfant malade, Constance se bat pour améliorer la recherche contre les cancers pédiatriques

Maman de Zackarie, 5 ans, atteint par un astrocytome infiltrant du tronc cérébral, Constance organise une Color Run le 25 septembre à Champagne-sur-Seine. Les fonds récoltés seront entièrement versés à l’Institut Gustave Roussy qui lutte contre les cancers pédiatriques.

 « On parle beaucoup d’Octobre rose contre le cancer du sein, de Mars bleu contre celui du côlon. Les gens connaissent peu Septembre en Or, mois de mobilisation dédiée à la lutte contre les cancers pédiatriques. Cette maladie qui frappe nos enfants, ça n’arrive pas qu’aux autres…»

 Maman du jeune Zackarie, 5 ans, atteint d’une tumeur du tronc cérébral, Constance organise ce samedi matin une Color Run à Champagne-sur-Seine. Son objectif: récolter des fonds pour les reverser directement à l’Institut Gustave Roussy (IGR) à Villejuif en vue de faire progresser la recherche contre les cancers de l’enfant.

 Chaque année, 2500 enfants et adolescents sont diagnostiqués d’un cancer et 500 en décèdent car « on ne dispose pour eux d’aucun traitement efficace » selon l’IGR qui a créé le tout premier service de cancérologie pédiatrique en 1950. Septembre en or vise à financer de nouveaux traitements spécifiques et personnalisés, des protocoles de soins moins invasifs…

 « Les participants peuvent donner 2 euros ou plus. L’idée, c’est faire connaitre ces maladies et agir tous ensemble pour lutter contre elles », insiste Constance, déterminée.

 Car la détermination et le courage ne manquent pas chez cette jeune mère âgée de 25 ans. Pourtant, elle ne s’en cache pas: « En juillet 2019, quand ils nous ont dit ce qu’il avait, à la suite d’une IRM à Paris, je me suis écroulée. Le ciel me tombait dessus… » Zackarie avait alors trois ans et demi. Son petit frère Ezeckyel tout juste quatre mois.

 Déjà de nombreuses opérations

 « En fait, à l’âge de 18 mois, son oeil a vrillé en l’espace de quinze jours. L’ophtalmologiste qu’on a consulté parlait d’un strabisme ordinaire. Et ce, lors de plusieurs consultations. » Avec Jason, le papa du petit, elle décide un jour de consulter un autre spécialiste qui l’envoie à Paris à l’hôpital Necker. Et là, l’examen par IRM confirme la tumeur du tronc cérébral chez l’enfant . « On a perdu plus d’un an. C’est l’ophtalmo de Necker qui a sauvé mon fils », souffle Constance.

 « Ce n’est pas un gliome infiltrant mais un astrocytome infiltrant, moins agressif. On a la chance que ce soit en plus le plus petit grade de cette maladie. L’évolution est lente. Il ne faut pas qu’il grossisse pour ne pas compresser la moelle épinière», assure la maman qui n’a pas compté son temps en recherches sur internet pour approfondir la terrible révélation des médecins.

 La tumeur entraine rapidement une paralysie faciale du petit garçon. Dès lors, c’est un calendrier très serré et rempli de rendez-vous médicaux qui commence pour l’enfant et ses parents. Zackarie va vivre trois opérations chirurgicales en deux ans. A trois ans et demi, les soignants de l’hôpital Necker lui enlèvent une partie de la tumeur. A quatre ans et demi, il subit une anastomose ( un nerf de la langue est sectionné et recollé sur le nerf de sa joue). Puis à cinq ans, il est opéré pour son strabisme.

 « Il impressionne beaucoup »

 Constance le dit, « la première année, c’était très lourd. On montait toutes les semaines à Paris. Son oeil ne se fermait pas à cause de sa paralysie faciale. Il a eu de gros traitements. On l’emmenait aussi tous les jours chez l’orthophoniste, toutes les semaines chez le psychologue. Maintenant c’est tous les quinze jours chez la psy à Fontainebleau et tous les jours chez une orthophoniste à Cannes-Ecluses… » Elle se rend disponible en acceptant un mi-temps dans son emploi après la fin de son congé parental.

 Et Zackarie ? Ce petit bonhomme qui montre avec fierté ses petites voitures et aime jouer au ballon avec son papa est un enfant « plein d’énergie » selon Constance. « Il a eu du retard au début au niveau du langage à cause de sa paralysie faciale. Il a compensé par l’activité physique. Il fait de la gym et veut devenir cascadeur! »

 A l’école, malgré ses absences les deux premières années, Zackarie a réussi à rattraper les cours. Il vient d‘entrer en grande section de maternelle. « Il est dans le groupe des premiers! Il aime les cahiers de vacances et il est toujours partant! », sourit sa maman.

 Surtout, « il impressionne beaucoup ». « Lors de sa première opération, c’est moi qu’on réconfortait. Pour la 3e, on avait oublié son doudou. Il m’a dit: Maman t’inquiète pas, je vais faire dodo ! », raconte Constance, très émue. Elle mesure aussi le courage de Zackarie en évoquant ses passages dans le sarcophage pour les IRM. « Il y reste 45 minutes sans bouger et dort ou regarde un film. Ma mère qui est restée 5 minutes là-dessous a eu du mal à supporter. Elle ne voulait plus que mon fils y aille ! »

LE PARISIEN – l’article  ici

Course solidaire contre les cancers de l’enfant et de l’adolescent

Course solidaire contre les cancers de l’enfant et de l’adolescent

L’association Warrior Enguerrand apporte son soutien le 25 septembre 2021 à l’école Centrale Lille, pour la course solidaire contre les cancers de l’enfant et de l’adolescent.

CHEER UP, c’est d’abord une fédération rassemblant plus de 500 étudiants dans 19 grandes écoles en France. Elle a pour objectif d’aider les enfants et les jeunes adultes atteints du cancer à se projeter dans l’avenir en leur permettant de réaliser leurs projets comme un baptême de formule 1, une visite du Bourget, une réalisation d’une exposition photo et tant d’autres.

Ici, à l’école Centrale Lille, nous sommes une quarantaine d’étudiants et nous luttons contre le cancer en nous déplaçant avec l’antenne de l’Edhec, à l’hôpital Oscar Lambret. Nous discutons avec les jeunes et les aidons à se battre contre la maladie !

Nous menons également des opérations de sensibilisation et de soutien à la lutte contre le cancer sur les réseaux sociaux et à travers des événements comme la course contre le cancer !

En 2019, elle a permis de rassembler 260 coureurs et de récolter 1.950 € euros reversés à la ligue contre le cancer et à l’hôpital Oscar Lambret.

Cette année grâce au soutien de l’association Warrior Enguerrand nous pensons pouvoir faire plus avec déjà 350 coureurs !!!

Nous avons pu déplacer la jauge initialement prévue en mai dernier à 300 coureurs avec le soutien de Warrior Enguerrand !

Chaque KM parcouru rapportera 1 € au profit des cancers pédiatriques.

La course ne sera pas virtuelle, mais bien en présentiel ! ALORS À VOS BASKETS !

Cheer Up – ici

Article La Voix du Nord – ici

À vélo, il traverse la France pour récolter des dons contre les cancers pédiatriques

À vélo, il traverse la France pour récolter des dons contre les cancers pédiatriques

Alors que les coureurs du Tour de France arrivent ce dimanche soir sur les Champs-Elysées, Thomas Lelièvre-Comby, un jeune passionné, a lui aussi réalisé un exploit sur son vélo. Pour sensibiliser aux maladies pédiatriques, il a parcouru plus de 800 km, de Marseille à Villejuif.

Il a bouclé la dernière étape ce samedi, à Villejuif (Val-de-Marne). Thomas Lelièvre-Comby, âgé de 13 ans, est arrivé devant le service de pédiatrie de l’hôpital Gustave Roussy, spécialisé dans le cancer de son petit frère Lucas, décédé il y a trois ans.

Gwendoline Comby, la mère de Thomas, explique avoir été « beaucoup touchée » – lors du diagnostic de son frère – par le peu de finances destinées aux recherches et aux traitements. Alors pour tenter de récolter des fonds, Thomas a décidé de se lancer dans un défi : traverser la France en 13 jours de Marseille à Villejuif, en passant par Lyon, Dijon et Melun.

Fondateur de l’association Le P’tit Vélo Rouge, Thomas espère sensibiliser le public aux maladies des enfants. « J’ai passé un an et demi à devoir aller à l’hôpital tous les deux jours, et voir l’état de mon frère se dégrader malheureusement, raconte-t-il. Les enfants qui rigolent, qui jouent, c’est eux les champions, c’est eux les warriors… Je voulais faire un truc pour lui, parce que j’ai quand même envie de dire : « Je suis encore là pour toi ». »

Un chèque de 9500 euros remis à l’Institut Gustave Roussy

Lors des différentes étapes de son parcours, Thomas a été accompagné sur la route par des clubs de vélo locaux. A l’occasion de la dernière étape, samedi, il a ainsi roulé aux côtés du club de Villejuif, sur les derniers kilomètres. Et parmi tous ses supporters, Thomas a pu compter sur un cycliste du Tour de France : Christophe Laporte, coureur de l’équipe Cofidis, et parrain de l’association Le P’tit Vélo Rouge. « C’est énorme ce qu’il fait, pendant les vacances d’été, souligne Christophe Laporte. Je pense qu’il n’y pas beaucoup de jeunes hommes comme lui qui font ça, c’est tout à son honneur. »

En arrivant à Villejuif, Thomas a pu remettre un chèque de 9500 euros à l’Institut Gustave Roussy. A noter qu’aujourd’hui, seulement 3 % du budget de la recherche sur le cancer est consacré à ceux des enfants.

FRANCE 3 Régions – P. de Baudouin / M. Huguet / M. David – voir l’article  ici