Équipe Mircade : Projets Gliome infiltrant du tronc cérébral

Équipe Mircade : Projets Gliome infiltrant du tronc cérébral

Les tumeurs du système nerveux représentent 26% de toutes les tumeurs pédiatriques et sont celles dont le pronostic est le plus défavorable. Depuis 2013, l’équipe MIRCADE (pour « Méthodes et Innovations pour la Recherche sur les Cancers de l’Enfant », https://www.bricbordeaux.com/en/bric-team/mircade) à Bordeaux s’intéresse au gliome infiltrant du tronc cérébral (GITC), une tumeur qui touche principalement les enfants âgés de 4 à 12 ans et dont le taux de survie est proche de zéro.

L’année dernière, notre équipe a pu montrer le bénéfice de combiner le GSK126 (un composé bloquant l’action de la protéine EZH2) avec une statine (un médicament utilisé en Pharmacie depuis plus de 20 ans pour lutter contre le cholestérol) pour éliminer les cellules de GITC (publication dans le journal Neuro-Oncology Advances, https://doi.org/10.1093/noajnl/vdac018).

 Nos résultats montrent que cette combinaison est également efficace dans plusieurs cancers pédiatriques (foie, rein, os…) et adultes (foie, poumons), et qu’elle est donc très prometteuse sur le plan thérapeutique. Nous poursuivons donc nos investigations pour savoir si cette combinaison marche aussi dans d’autres types de cancers, notamment dans plusieurs tumeurs cérébrales (médulloblastome, ATRT, épendymome, glioblastome). En parallèle, nous poursuivons le projet G-STAT qui fait suite au dépôt d’un brevet par notre équipe en 2021 et qui vise à développer un nouveau médicament combinant le GSK126 et une statine (https://www.ast-innovations.com/en/innovations-1/catalog/g-stat-innovation-treatment-glioma-hepatoblastoma-en).

Nous travaillons également au repositionnement de certains médicaments anticancéreux utilisés à l’hôpital pour traiter d’autres types de cancer et qui pourraient fonctionner dans le GITC. L’idée est, ici, de gagner du temps pour les patients en identifiant les médicaments les plus efficaces et déjà disponibles. Cependant, plusieurs des agents anticancéreux que nous avons identifiés comme efficaces dans le GITC ont déjà été utilisés, seuls, dans des essais cliniques, et aucun n’a apporté de réel bénéfice pour les enfants atteints de GITC. C’est pourquoi notre équipe travaille depuis plusieurs années à l’élaboration de thérapies combinées associant plusieurs agents anticancéreux sélectionnés pour leur efficacité à éliminer spécifiquement les cellules de GITC. C’est de cette idée qu’est née la combinaison GSK126+statine décrite plus haut. En effet, nous pensons que l’utilisation de thérapie

combinée a plus de chance de bloquer le phénomène de chimiorésistance (communément observé avec les cellules de GITC) et d’être, ainsi, réellement efficace contre la tumeur. Plusieurs nouvelles combinaisons sont en cours d’évaluation dans l’équipe MIRCADE et nous envisageons aussi de combiner certains candidat-médicaments avec des approches d’immunothérapie, un domaine dans lequel notre équipe va s’engager en 2024 avec l’aide d’un chercheur bordelais spécialiste de l’immunologie et d’une étudiante formée en immunologie. En partenariat avec une société privée, spécialisée dans les analyses bioinformatiques et l’intelligence artificielle, nous travaillons aussi à limiter l’envahissement du cerveau par les cellules tumorales et ainsi diminuer les symptômes les plus graves chez les patients. Les données de séquençage sont en cours de production et seront bientôt analysées par notre partenaire. Enfin, nous travaillons à l’élaboration de nouveaux composés anticancéreux en partenariat avec plusieurs équipes de chimistes de Bordeaux et de Montpellier.

L’efficacité de ces nouveaux composés sera bientôt testée dans notre laboratoire et les plus

prometteurs seront protégés par brevet avant d’envisager leur transformation en médicaments avec l’aide d’entreprises privées.

A travers tous ces projets de recherche, nous espérons découvrir de nouveaux candidat-

médicaments et de nouvelles combinaisons de traitement qui pourraient déboucher sur des

nouveaux essais cliniques dans le GITC d’ici 2028. Afin que les résultats de nos travaux de recherche puissent également bénéficier à un plus grand nombre d’enfants et d’adolescents atteints de tumeurs cérébrales, certains de nos travaux de recherche seront menés en parallèle sur plusieurs gliomes pédiatriques de haut grade (médulloblastome, ATRT, épendymome, glioblastome).

Notre équipe est donc très engagée dans la recherche contre le GITC et de nombreux chercheurs experts dans des domaines scientifiques très variés ont rejoint notre réseau pour lutter avec nous contre ce fléau. Ce dynamisme et ces avancées nous les devons au soutien de l’association Warrior Enguerrand, à tous ses bénévoles et à tous ses donateurs qui nous font confiance et nous aident depuis 2022. Au nom de l’ensemble des membres de l’équipe MIRCADE, je vous en remercie très sincèrement.

Dr Christophe Grosset

LA SATT AQUITAINE INVESTIT 814 K€ DANS LA MATURATION DE 2 NOUVEAUX PROJETS : GSTAT ET N7

LA SATT AQUITAINE INVESTIT 814 K€ DANS LA MATURATION DE 2 NOUVEAUX PROJETS : GSTAT ET N7

La SATT Aquitaine investit 814 000 € dans la maturation de 2 nouveaux projets innovants issus de la recherche publique régionale. L’objectif de la SATT Aquitaine est de maturer ces inventions, du stade de résultat de recherche vers la pré-industrialisation (la preuve de concept), et de les accompagner jusqu’à leur mise sur le marché.

GSTAT, une nouvelle option thérapeutique dans le traitement du gliome infiltrant du tronc cérébral.

Porté par Christophe Grosset, directeur de recherche à Bordeaux Institute of Oncologie (BRIC – université de Bordeaux, Inserm), le projet GSTAT permet d’envisager une nouvelle option thérapeutique dans le traitement d’une tumeur solide incurable chez l’enfant, le gliome infiltrant du tronc cérébral.

L’investissement de  641 000 € de la SATT Aquitaine a pour objectif de formuler et de tester in-vitro et in-vivo le candidat médicament à partir des molécules identifiées au cours des travaux de l’équipe de recherche.

N7, une solution pour lutter contre la consommation illicite de contenus sportifs premium

N7 (prononcé N seven) est une start-up dirigée par Issam Aglan, incubée au sein de Chrysa-link et soutenue par Daniel Négru, enseignant-chercheur au Laboratoire Bordelais de Recherche en informatique (LaBRI – Université de Bordeaux, CNRS, Bordeaux-INP). Adossée à une blockchain, la plateforme N7 propose aux détenteurs de droits et aux diffuseurs sportifs une solution d’accès décentralisée à leurs contenus premium, destinée à lutter contre la consommation illicite tout en permettant un repartage automatique et immédiat des revenus.

Les 173 000 € investis par la SATT Aquitaine ont pour objectif de parvenir à un MVP (Minimum Viable Product) de la plateforme N7 qui puisse être démontré auprès de premiers clients, puis expérimenté et déployé « grandeur nature ».

Chercheur(se)s, votre SATT est à votre écoute…

Tout comme ces deux exemples, les résultats à venir ou passés de vos recherches pourraient être transférés un jour à une entreprise ou faire l’objet d’une création de start-up. Quel que soit votre domaine de recherche (sciences dures ou sciences sociales), n’hésitez pas à nous contacter pour évaluer ensemble son potentiel ! Nous sommes à votre écoute et nous engageons à vous contacter très vite.

AQUITAINE SCIENCE TRANSFERT – l’article  ici

Photo Pixabay

Mars 2023 : sensibilisation aux tumeurs cérébrales

Mars 2023 : sensibilisation aux tumeurs cérébrales

Le mois de mars est une occasion annuelle à l’échelle nationale d’attirer davantage l’attention sur les tumeurs cérébrales et l’impact dévastateur qu’elles ont sur des milliers de familles au Royaume-Uni chaque année.

Le Mois de la sensibilisation aux tumeurs qui a donc  lieu en mars, en UK, après son lancement en 2004, dans le cadre des efforts d’un groupe d’organisations caritatives britanniques qui tentent de sensibiliser et d’augmenter les dépenses publiques consacrées à la maladie.

En France nous avons aussi besoin de vous pour sensibiliser ou nous aider, car ces cancers sont les plus dévastateurs en terme de décès d’enfants ou d’adultes d’ailleurs.

WARRIOR ENGUERRAND – Philippe LADOUGNE 

Faire un don ici

https://www.awarenessdays.com/awareness-days-calendar/brain-tumour-awareness-month-2023/

15 février 2023 – Journée internationale du cancer de l’enfant

15 février 2023 – Journée internationale du cancer de l’enfant

Le cancer chez l’enfant est la première cause de mortalité dans les pays développés, par maladie !

Cette journée internationale vise à mieux faire connaître cette réalité et promouvoir les actions de prévention, mais aussi les soins et la recherche.

La stratégie de lutte contre les cancers 2021-2030 :
Les cancers pédiatriques font, de longue date, partie intégrante des plans gouvernementaux, aussi bien au niveau de la recherche que pour la prise en charge des enfants malades et de leurs familles. Cet effort se poursuit avec la nouvelle stratégie mise en place.

En France, plus de 3000 nouveaux cas dénombrés chaque année chez les enfants de zéro à 18 ans (Source CPAM).
Le cancer chez l’enfant est une maladie grave qui représente 1 à 2 % de l’ensemble des cancers.

Et 3500 nouveaux cas pour la tranche de zéro à 25 ans sont dénombrés chaque année ! (source Inca).
Certaines formes de cancers sont spécifiques à l’enfant et, inversement, la plupart des cancers de l’adulte n’existent pas chez l’enfant.

Les facteurs favorisant le développement du cancer ont été clairement identifiés chez l’adulte (alcool, tabac, produits toxiques, virus, etc.), mais ces cause sont très rarement présentes chez l’enfant : seulement 5% serait d’origine génétique d’après l’Institut national du cancer et le reste?
Les autres facteurs de risques sont liés à l’exposome, c’est à dire à la somme des expositions aux facteurs environnementaux !

Les traitements ont fait des progrès considérables au cours des dernières décennies et on atteint aujourd’hui un taux de « guérison » de 80%.
Mais les récidives concernent un enfant sur deux !

Les efforts se poursuivent.

Une loi pour le droit à l’oubli :

Bonne nouvelle, on « guérit »du cancer. De plus en plus.
Mais la société n’a pas encore adapté son comportement à cette nouvelle donne et les anciens malades souffrent toujours de discriminations. Accès à l’assurance, à l’emprunt, discriminations à l’embauche… les anciens enfants malades doivent pouvoir bénéficier du droit à l’oubli et concrètement ne plus devoir mentionner cette maladie dans les déclarations d’assurance.

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New clinical trial uses immunotherapy to treat Diffuse Intrinsic Pontine Glioma (DIPG)

New clinical trial uses immunotherapy to treat Diffuse Intrinsic Pontine Glioma (DIPG)

CHOC neuro-oncologist initiated a clinical trial to test a vaccine for DIPG, a rare and devastating cancer.

 Pediatric oncology program supports novel clinical trials for DIPG

In collaboration with Ann & Robert H. Lurie Children’s Hospital of Chicago, Dana Farber Cancer Institute and Alberta Children’s, the Hyundai Cancer Institute at Children’s Health of Orange County (CHOC) is enrolling patients in an investigator-initiated phase 1 clinical trial to evaluate the safety and efficacy of a novel vaccine in combination with antibodies designed to potentiate the immune system to treat diffuse intrinsic pontine glioma (DIPG), a uniquely devastating disease. The development marks a groundbreaking approach to treating DIPG in kids.

 DIPG: A devastating diagnosis

A unique brain tumor for which oncologists can currently offer no options for curative treatment, DIPG has a 1% five-year survival rate. The median overall survival is only 12 months. To find a treatment for DIPG, CHOC is supporting the testing of a new vaccine and combined immunotherapy.

During her tenure as pediatric neuro-oncologist and section head of neuro-oncology at CHOC, Dr. Ashley S. Plant-Fox, current A.M. Khokhar Research Scholar and neuro-oncologist at Lurie Children’s Hospital of Chicago and Assistant Professor of Pediatrics at Northwestern University Feinberg School of Medicine, developed the clinical trial protocol and secured funding. Dr. Plant-Fox worked in collaboration with Dr. Josephine HaDuong, also of CHOC.

Dr. Plant-Fox is working with Agenus, a biotechnology company focused on cancer immunotherapy, to provide a neo-antigen heat shock protein vaccine known as rHSC-DIPGVax with the adjuvant STIMULON™ QS-21 Solution in combination with anti PD-1 (balstilimab) and CTLA-4 (zalifrelimab) antibodies. The vaccine is designed to stimulate T-cells to attack specific neo-antigen markers present in 80% of DIPG cases. Enrollment for the phase 1 clinical trial is ongoing, with sites at CHOC, Lurie Children’s Hospital and Dana-Farber.

 A unique challenge

DIPG presents rapidly, with patients typically experiencing just two to three weeks of symptoms that appear most commonly around ages 5 to 8. Symptoms can include sudden neurologic changes, such as:

Difficulty moving one side of the face

Difficulty swallowing

Vision changes, such as double vision

Weakness on one side of the body

“A lot of other brain tumors will present with months of symptoms, but DIPG causes an acute decline of functioning,” Dr. Plant-Fox says. “The other uniquely devastating thing about DIPG is that it doesn’t form a mass somewhere in the brain.”

Instead, DIPG causes cancer cells to grow diffusely and intrinsically into the brain stem, expanding the brain stem and compressing structures in that area. Because of its growth pattern, it is impossible to separate the cancer cells from healthy structures, and therefore surgical resection is not possible.

A novel approach

In 2014, researchers published genetic sequencing results for DIPG tumors, a breakthrough allowing Dr. Plant-Fox to propose a new DIPG treatment hypothesis.

“According to the data on the genetic sequencing of DIPG tumors, around 80% share similar genetic profiles, one element of which is a histone mutation called H3 K27M,” Dr. Plant-Fox says. “Because the genetic changes are pretty limited in these tumors, we collaborated with Agenus to try to see if the vaccine backbone they were already using for adult tumors could be modified to use for DIPG.”

How the DIPG vaccine works

The rHSC-DIPGVax vaccine is made of a heat shock protein backbone which is formulated with 16 peptides that represent the different genetic alterations in DIPG.

“Some of those peptides correspond to the protein sequences related to the histone genetic alteration,” Dr. Plant-Fox says. “Our hope is when the vaccine is injected, it interacts with the immune system to teach the T-cells to attack those same markers present on the tumor in the brain as well as other common genetic markers present in this tumor type.”

We have learned that combination immunotherapy may help cancer vaccines be more effective. We will combine the vaccine treatment with monoclonal antibodies in subsequent treatment arms. Tumors can escape the immune system response by putting up an “off” signal for PD-1, a checkpoint blockade molecule. The anti-PD-1 antibodies can then bind to the checkpoint molecule and hinder its ability to turn off the T-cells. This can help promote the T-cell response to the vaccine.

“The vaccine is teaching the body to recognize markers of cancer,” Dr. Plant-Fox says. “In theory, the vaccine should also train cells that go on to surveil the rest of the body for cancer cells to keep it from coming back.”

Patients receive the vaccine approximately six to 10 weeks after radiation, after the immune system is primed to attack cancer cells.

Making leading-edge research happen at CHOC

Dr. Plant-Fox’s clinical trial to test a vaccine treatment for DIPG does not receive government funding and therefore could not have happened without CHOC donors, including RDL Charitable Trust, the Elerding Foundation, the Will Irwin Fund through the Pediatric Cancer Research Foundation, Team Jack Foundation, LiamBear Strong Fund, CHOC families and other private donors.

“The early funding was crucial in getting this clinical trial off the ground,” Dr. Plant-Fox says. “CHOC families and donors who support this trial made it possible for all the other sites to open as well.”

The current, first phase of the trial will assess the DIPG vaccine’s safety and efficacy. If the vaccine response proves tolerable in pediatric patients, researchers will move into a larger, phase 2 trial to gather enough data to determine whether it can effectively treat DIPG. The trial marks one of many phase 1 clinical trials the Hyundai Cancer Institute at CHOC has initiated.

CHOC – article  Here

In the jungle of treatments DIPG : guide for families

In the jungle of treatments DIPG : guide for families

The resources :

We recommend https://dipg.org which provides valuable information and helps in finding trials for DIPG.

https://www.drugs.com/drug_interactions.html also helped us to check for drug interactions.

Clinical trials :

– AMXT + DFMO : Dr. Ziegler’s trial combining DFMO and AMXT1501 is currently not available for teenagers over 12 years old and weighing more than 40 kg (at MD Anderson Hospital in Houston).

Currently given intravenously. I heard that the children’s process will be available in the second half of 2022 and managed by the Connect Consortium; here is the link to the process:

https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT05500508

This trial was tested on animals, then on adults and now on adolescents. The results of the laboratories show that it is the most promising but there is not yet much hindsight. Here is the email of the trial coordinator: jren1@mdanderson.org

⁃ CAR T CEL L: several trials have this target : Stanford, Seattle, Texas Children at Houston.

https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04196413

https://www.seattlechildrens.org/research/

And the Texas Children’s one is led by Dr. Patricia Baxter. This can be a good solution. Lisa Ward’s son, Jace, participated in this process which extended his life for a long time. She is a very committed mother to the DIPG cause and you can read more about her son’s story and his struggle to contribute to research.

– ONC206 + ONC201 : If your child’s tumor is in the thalamus, you may be able to try ONC206 which is believed to stay in the brain longer and be more effective than ONC201, although it has not yet his proofs. You can email glioma@kispi.Yahoo.ch and they will tell you how to register for the trial: https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04732065

Dr. Arnold in Frankfurt also offers it outside of the trial and in combination with ONC201 (for a fee); his email: assistenz@dr-arnhold.com

– ONC201 : There is also ONC201 which has been working on some children for many years and is available. ONC201 is available in France at the Gustave Roussy Institute. He showed improvement in the treatment of tumors located in the thalamus, children more than 3, 4 or 5 years after diagnosis are still alive. Like for example Anatole (http://tousavecanatole.com).

– ONC201 and Paxalisib: https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT05009992, also very promising treatment, there were spectacular tumor reductions in some children. This works best when the child has the PIK3CA mutation because Paxalisib’s therapeutic pathway is PI3K. Here are the emails of the people who take care of admissions for this process.

Rashmi.adhikari@ucsf.edu

Maria.Miranda@ucsf.edu

For the trial, newly diagnosed children are eligible. Relapsers are only eligible if they have not yet had their second radiotherapy. These people have to do it on the spot.

We hadn’t been able to get Paxalisib from Kazia Therapeutics, but maybe their advice has changed.

– EVEROLIMUS + RIBOCICLIB: if your child’s tumor is located in the brainstem (bridge or other), the combination of Everolimus and Ribociclib seems to be a good choice. There are survivors with this treatment for several years (it does not work on everyone but on some children yes, they are stable for more than 3, 4 or 5 years) like this child (https://www.facebook .com/heidi.varns) and this one too (https://www.facebook.com/bigmiraclelittlegirl). Note that the combination may work but everolimus alone did not save any children. It works best if the tumor is RB+. The trial is currently complete, it exists in compassionate access in the United States. There, American oncologists prescribe it to children because the drugs are FDA-approved and the cost is covered either by insurance or directly by families. In France, I don’t think an oncologist would be ready to prescribe it, but he can seek advice from specialists at the Cincinnati hospital. They will give indications on the doses to prescribe as well as the steps to follow. Here is the link to the process: https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT03387020

We tried this combination and it shrunk our child’s tumor. Unfortunately the tumor became resistant to the treatment and it no longer worked. Maybe it will work for your child. For Enguerrand, this allowed him to regain his physical faculties and he had no side effects with this treatment. We believe the lack of side effects was also due to him taking high doses of CBD and THC which increased the body’s tolerance to the drug and prevented vomiting. We had managed to get it with a foreign prescription (from any country) but had to pay for the drugs at the pharmacy.

This guide explains the trial, treatment options, side effects and everything there is to know about this combination; https://www.clinicaltrials.gov/ProvidedDocs/20/NCT03387020/Prot_SAP_000.pdf

and the doses are as follows:

– Dosage of Ribociclib (Kisqali): 170mg/m2 for 21 days then a break of 7 days. Each cycle lasts 28 days.

– Dose of everolimus (Afinitor): 1.5 mg/m2 per day

The m2 is your child’s BSA, which appears on their medical documents or it can also be calculated simply according to your child’s weight and height. To find each child’s dosage, multiply the dosages below by the child’s BSA. These assays are from the Cincinnati process.

Supplements:

Here is the list of supplements we ordered from https://pickvitamin.com and received from the United States. He took them every day. These are supplements and brands recommended by a research center specializing in DIPG.

– Pro-butyric acid targets histone mutations, specifically the H3K27m mutation.

– Berberine and the mixture of 17 mushrooms reduce the survival of DIPG cells.

– DHA and EPA are solvents. It was recently proven by an American DIPG laboratory that necrosis produces a substance that feeds the tumor and accelerates relapse. So ProDHA slows down relapse.

– Feverfew also fights DIPG cells. This discovery was made by Dr. Ziegler who formulated into the drug ACT001 which is administered in the United States, Australia and Canada.

– Boswellia extract reduces the glucose supply of glioma cancer cells and therefore limits their food intake.

Site that talks about the best supplements for gliomas:

https://www.glioblastomamultiforme.it/en/

For cannabis, more and more information points to the beneficial effects of cannabinoids in brain tumors, with CBD, legal, and THC, still illegal in France. More and more scientific articles are looking at the subject: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=thc+glioma

Some children with DIPG in the USA, and in New Zealand for the most publicized, have impressive results. Little Elyse diagnosed in 2016 lives only thanks to cannabis and other natural remedies.

https://www.facebook.com/SupportingElyse/about/?ref=page_internal

https://supportingelyse.weebly.com

New studies are beginning to mention CBG, which would be more interesting than THC, therefore legal and without the psychotropic effects. Another very interesting track. DIPG specialists Dr. Carl Koschmann and Dr. Matt Dun have done research on DPG cells in vitro and in Vivo that cannabis kills DIPG cells. It starts working well when you are at 180mg/m2/day of CBD. CBD boosts THC and helps relax muscles, fight seizures, and relieve symptoms.

There is the experimentation of therapeutic cannabis in France which allows to have some good medical and free treatments.

https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/cannabis-a-usage-medical/cadre-et-mise-en-oeuvre-de-lexperimentation-du-cannabis-medical

Diet :

For the diet, after reading a lot of interesting things on this subject and testing the ketogenic diet for a few weeks, we stopped because on the one hand it is quite complex to implement but above all certain studies show a possible negative effect on certain brain tumors with multiplied progression. When in doubt, we abstained and chose a diet that mixes the following different approaches:

– the low GI diet (low glycemic index), a complicated name which translates the simple idea which consists in limiting the peaks of glycemia induced by the consumption of sugars. This does not mean no sugar, fruits are a good source of carbohydrates, but to limit certain others, in particular the carbohydrates of white pasta for example.

https://www.passionnutrition.com/ig-bas-cest-quoi/tableaux-des-ig/

 

– the so-called Mediterranean or Cretan diet, which has proven anticancer properties, with an abundance of plants, quality fats and whole grains.

https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Regimes/Fiche.aspx?doc=mediterraneen_reg

No industrial foods, low in nutrients, harmful to the immune system, the microbiota and metabolism in general. Scientific evidence is mounting but regulation will take decades.

The objective is to use as much organic food as possible to avoid pesticides and preserve all the nutritional qualities of the products. The purpose of implementing this diet, which is already beneficial for a healthy person, is even better for a person whose body must draw on all its resources to fight cancer.

WARRIOR ENGUERRAND

Image source (Pixabay)