L’histoire d’Enguerrand publiée dans Charlie Téo Fondation

L’histoire d’Enguerrand publiée dans Charlie Téo Fondation

CHARLIE TEO FONDATION publie des témoignages de familles touchées par le cancer du cerveau. Philippe LADOUGNE, fondateur de WARRIOR ENGUERRAND a raconté aussi l’histoire de son fils Enguerrand.

Témoignage (traduit de l’anglais):

« Enguerrand est né le 15 juin 2004 en France. C’était un jeune garçon gentil, intelligent et athlétique avec beaucoup d’énergie. Enguerrand aimait voyager, aller à l’école et être dehors. Son sport préféré était le tennis et il aspirait à devenir un joueur de tennis professionnel. Il aimait beaucoup la star du tennis Rafael Nadal, et il a également remporté ses propres tournois et a été classé dans le sport. Enguerrand avait beaucoup de personnalité et se faisait facilement des amis.

Mais une fatigue inhabituelle s’installe, suivie de vomissements, d’une perte de force de la main gauche et de troubles de l’équilibre. Nous avons donc demandé un scanner cérébral en juillet 2017. À peine 5 semaines après son 13e anniversaire, Enguerrand a reçu un diagnostic de gliome pontique intrinsèque diffus (DIPG). Ce fut un tsunami dans la famille.

Après son diagnostic, nous sommes partis en vacances au Bassin d’Arcachon et nous avons continué à beaucoup voyager en veillant à passer du temps avec lui car le temps nous manquait. Nous savions qu’il nous restait six à neuf mois avec lui.

A notre retour, Enguerrand a eu une radiothérapie et une chimiothérapie qui lui ont été très dures. Le voir passer par là était déchirant. Enguerrand s’est battu longuement et durement et n’a jamais abandonné. Pendant 11 mois, il a profité au maximum de tous les jours, et a continué à faire ce qu’il aimait aussi longtemps qu’il le pouvait. Enguerrand apportait de la joie à tout le monde autour de lui et se plaignait rarement.

Malheureusement, le 9 juillet 2018, 24 jours seulement après son 14e anniversaire, notre précieux Enguerrand a gagné ses ailes.

Notre fils s’est battu comme un guerrier, acceptant tous les traitements, endurant tout ce qu’on lui injectait dans son corps et ce qu’il était humainement possible d’endurer, mais toujours avec le sourire, même jusqu’au bout. Nous n’oublierons jamais Enguerrand, son combat et l’excitation qu’il a donné à la vie. »

CHARLIE TEO FONDATION – (site en anglais)   ici

S’inquiétant d’un nombre important de cancers à Halluin, le maire interpelle l’ARS

S’inquiétant d’un nombre important de cancers à Halluin, le maire interpelle l’ARS

Le maire d’Halluin, Jean-Claude DESTAILLEUR, s’inquiète du nombre de cas de cancers dans sa commune. Il a demandé des analyses à l’Agence régionale de santé (ARS) pour savoir si ses craintes sont fondées.

Le nombre de cas de cancers inquiète à Halluin (Nord). Une cinquantaine de personnes seraient ainsi atteintes d’un cancer dans la commune. D’après Jean-Claude DESTAILLEUR, le maire de cette commune de 20 000 habitants située au nord de Lille, il s’agit notamment de « personnes jeunes, parfois des jeunes filles », rapporte BFM Grand Lille. Un gastro-entérologue, cité par l’élu, aurait quant à lui constaté « un nombre anormalement élevé de cancers » parmi ses patients de Neuville, Roncq et Halluin.

Le maire a donc contacté l’Agence régionale de santé (ARS) afin qu’une étude épidémiologique soit menée et qu’un registre des cancers soit ouvert. Car, concède-t-il à nos confrères : « C’est simplement un ressenti que nous avons, il nous faut un outil statistique fiable ».

L’élu souhaite des analyses de lait maternel

Si ses craintes se confirment, Jean-Claude DESTAILLEUR réclamera « de véritables investigations pour voir l’origine » de ces cancers. Il souhaiterait aussi que soient réalisées des analyses de lait maternel.

Interrogé par BFM Lille, le maire se pose « certaines questions » sur les conséquences de la présence de sites industriels polluants sur le territoire de sa commune. Sans « porter aucune accusation sur aucune structure », assure-t-il.

OUEST-FRANCE – l’article  ici

Source image : Pixabay

L’histoire d’Enguerrand contribue au financement de 200 000 € pour l’Institut de recherche sur le GITC à Londres

L’histoire d’Enguerrand contribue au financement de 200 000 € pour l’Institut de recherche sur le GITC à Londres

Nous avons pu contribuer à financer indirectement la somme de 175.000 livres sterling, soit plus de 200.000€ pour les deux prochaines années, avec la Pavers Foundation pour le #dipg en autorisant l’histoire d’Enguerrand et notre témoignage !
Cette demande vient d’être entérinée par la Fondation pour le financement des travaux de l’Institut de recherche sur le #gliomeinfiltrantdutronccerebral à Londres, du laboratoire du Professeur Chris JONES.
Et bravo pour ces travaux, car il y en a plusieurs dans ce laboratoire (repositionnement de médicaments en biothérapie), pour le Gliome Infiltrant du Tronc cérébral.
Une centaine de cas de cancers du cerveau découverts dans un même lycée des États-Unis

Une centaine de cas de cancers du cerveau découverts dans un même lycée des États-Unis

Plus de 100 anciens élèves et membres du personnel de la Colonia High School du New Jersey aux États-Unis ont développé un type de cancer du cerveau au cours des dernières décennies. La cause ? La possible présence d’une usine d’uranium à proximité de l’établissement scolaire.

Aux États-Unis, le cancer du cerveau est relativement rare, il est détecté chaque année chez un Américain sur 15 000. C’est après ce constat que Al Lupiano, ancien élève aujourd’hui âgé de 50 ans s’est alerté : lui, son épouse et sa sœur – qui ont fréquenté le même lycée – ont développé des formes de cancers du cerveau. « Ma sœur a appris qu’elle avait une tumeur cérébrale primaire. Malheureusement, il s’est avéré qu’il s’agissait d’un glioblastome de stade 4. Deux heures plus tard, nous avons appris que ma femme avait également une tumeur cérébrale primaire« , raconte-t-il à CBS New York. Si lui est aujourd’hui guéri de sa tumeur cérébrale, sa sœur est décédée début 2022, à l’âge de 44 ans.

Après avoir partagé le diagnostic sur ses réseaux sociaux, Al Lupiano reçoit alors près d’une centaine de messages d’anciens camarades d’école, eux aussi atteints de cancer du cerveau. Et parmi ces cancers, certains ont développé un glioblastome, soit la forme la plus agressive et mortelle de cancer du cerveau : moins de la moitié des patients atteints survivent au-delà d’un an. Des cas de névromes acoustiques, une tumeur bénigne à croissance lente, ont également été découverts.

Une contamination radioactive à l’origine de ces tumeurs ?

La cause de ces contaminations pourrait-elle être environnementale ? La Colonia High School se situe à environ 17km d’un ancien site de développement de bombes nucléaires. Et les craintes grandissent autour du fait que l’uranium puisse avoir contaminé l’eau et le sol de l’école. Une roche radioactive était également présente sur le terrain de l’école pendant trois décennies, avant d’être retirée dans les années 1990. Selon les experts, être exposé à des niveaux élevés de rayonnement et avoir un système immunitaire affaibli constituent un facteur de risque face au cancer du cerveau.

« S’il y a quelque chose ici, le plus vite nous le savons, le mieux c’est, car nous pourrons réagir vite« , a déclaré le maire de la ville, John McCormack à Fox5. Des boîtes ont été placées au sein de l’établissement afin de récolter des échantillons d’air, et d’autres dans le sol, pour éventuellement détecter d’éventuels dépassements des niveaux de radiation.

Les résultats sont attendus dans un mois environ. « Si nous trouvons quelque chose, ce n’est pas le bout du chemin. Ce n’est que le début, conclut Al Lupiano. Et si nous ne trouvons rien, nous devrons continuer à chercher pour nous assurer qu’il n’y a pas de danger et, s’il y en a un, nous devons le supprimer.« 

TOP SANTÉ – l’article  ici

Source image: Pexels.com

 

Cancer : deux médecins créent une application pour aider les malades à trouver un essai clinique

Cancer : deux médecins créent une application pour aider les malades à trouver un essai clinique

Pour permettre aux malades du cancer de pouvoir intégrer plus facilement un essai clinique, des médecins français ont lancé une application dédiée.

Deux cancérologues francais ont lancé fin 2020 une application gratuite pour permettre à des malades du cancer de participer à des essais cliniques plus facilement. Nommée OncoClic’, elle est destinée aux médecins. Ceux-ci peuvent, en quelques clics, trouver un essai clinique adapté à leur patient.

« On a créé un algorithme qui nous permet de proposer au médecin investigateur, sur son téléphone et en moins d’une minute, un essai clinique parfaitement adapté à son patient », présente Jean-David Fumet, co-fondateur du site. « Ensuite, il pourra via l’application adresser son patient dans le centre hospitalier en question, pour qu’il puisse bénéficier de l’innovation. »

« Aussi simple que de commander une pizza »

Les deux oncologues du centre anti-cancer de Dijon sont partis d’un constat saississant : moins de 5% des malades participent à un essai clinique alors qu’ils sont très nombreux à être demandeurs, puisque ces essais permettent souvent de bénéficier des meilleurs traitements possibles. Ce qu’on ne sait pas forcément, c’est que les essais cliniques s’adressent à tous les patients, pas seulement aux plus atteints. « On s’est dit qu’il fallait que ce soit aussi simple d’inclure un patient dans un essai clinique que de commander une pizza sur une application ou de chercher une trottinette sur le bon coin », explique Jean-David Fumet.

L’application, testée avec succès à Dijon, séduit quatre autres établissements de santé qui vont ouvrir leurs essais cliniques à des patients qui leur seraient adressés via Oncoclic. Le site couvrira toute la France début mars.

FRANCE INFO – l’article  ici

Source image : Pixabay

15 février 2022 : Journée internationale de l’enfant

15 février 2022 : Journée internationale de l’enfant

Le cancer chez l’enfant est la première cause de mortalité dans les pays développés, par maladie !

Cette journée internationale vise à mieux faire connaître cette réalité et promouvoir les actions de prévention, mais aussi les soins et la recherche.

La stratégie de lutte contre les cancers 2021-2030 :
Les cancers pédiatriques font, de longue date, partie intégrante des plans gouvernementaux, aussi bien au niveau de la recherche que pour la prise en charge des enfants malades et de leurs familles. Cet effort se poursuit avec la nouvelle stratégie mise en place.

En France, plus de 3000 nouveaux cas dénombrés chaque année chez les enfants de zéro à 18 ans (Source CPAM).
Le cancer chez l’enfant est une maladie grave qui représente 1 à 2 % de l’ensemble des cancers.

Et 3500 nouveaux cas pour la tranche de zéro à 25 ans sont dénombrés chaque année ! (source Inca).
Certaines formes de cancers sont spécifiques à l’enfant et, inversement, la plupart des cancers de l’adulte n’existent pas chez l’enfant.

Les facteurs favorisant le développement du cancer ont été clairement identifiés chez l’adulte (alcool, tabac, produits toxiques, virus, etc.), mais ces cause sont très rarement présentes chez l’enfant : seulement 5% serait d’origine génétique d’après l’Institut national du cancer et le reste?
Les autres facteurs de risques sont liés à l’exposome, c’est à dire à la somme des expositions aux facteurs environnementaux !

Les traitements ont fait des progrès considérables au cours des dernières décennies et on atteint aujourd’hui un taux de « guérison » de 80%.
Mais les récidives concernent un enfant sur deux !

Les efforts se poursuivent.

Une loi pour le droit à l’oubli :

Bonne nouvelle, on « guérit »du cancer. De plus en plus.
Mais la société n’a pas encore adapté son comportement à cette nouvelle donne et les anciens malades souffrent toujours de discriminations. Accès à l’assurance, à l’emprunt, discriminations à l’embauche… les anciens enfants malades doivent pouvoir bénéficier du droit à l’oubli et concrètement ne plus devoir mentionner cette maladie dans les déclarations d’assurance.

Pour faire un don, cliquez  ici