LA SATT AQUITAINE INVESTIT 814 K€ DANS LA MATURATION DE 2 NOUVEAUX PROJETS : GSTAT ET N7

LA SATT AQUITAINE INVESTIT 814 K€ DANS LA MATURATION DE 2 NOUVEAUX PROJETS : GSTAT ET N7

La SATT Aquitaine investit 814 000 € dans la maturation de 2 nouveaux projets innovants issus de la recherche publique régionale. L’objectif de la SATT Aquitaine est de maturer ces inventions, du stade de résultat de recherche vers la pré-industrialisation (la preuve de concept), et de les accompagner jusqu’à leur mise sur le marché.

GSTAT, une nouvelle option thérapeutique dans le traitement du gliome infiltrant du tronc cérébral.

Porté par Christophe Grosset, directeur de recherche à Bordeaux Institute of Oncologie (BRIC – université de Bordeaux, Inserm), le projet GSTAT permet d’envisager une nouvelle option thérapeutique dans le traitement d’une tumeur solide incurable chez l’enfant, le gliome infiltrant du tronc cérébral.

L’investissement de  641 000 € de la SATT Aquitaine a pour objectif de formuler et de tester in-vitro et in-vivo le candidat médicament à partir des molécules identifiées au cours des travaux de l’équipe de recherche.

N7, une solution pour lutter contre la consommation illicite de contenus sportifs premium

N7 (prononcé N seven) est une start-up dirigée par Issam Aglan, incubée au sein de Chrysa-link et soutenue par Daniel Négru, enseignant-chercheur au Laboratoire Bordelais de Recherche en informatique (LaBRI – Université de Bordeaux, CNRS, Bordeaux-INP). Adossée à une blockchain, la plateforme N7 propose aux détenteurs de droits et aux diffuseurs sportifs une solution d’accès décentralisée à leurs contenus premium, destinée à lutter contre la consommation illicite tout en permettant un repartage automatique et immédiat des revenus.

Les 173 000 € investis par la SATT Aquitaine ont pour objectif de parvenir à un MVP (Minimum Viable Product) de la plateforme N7 qui puisse être démontré auprès de premiers clients, puis expérimenté et déployé « grandeur nature ».

Chercheur(se)s, votre SATT est à votre écoute…

Tout comme ces deux exemples, les résultats à venir ou passés de vos recherches pourraient être transférés un jour à une entreprise ou faire l’objet d’une création de start-up. Quel que soit votre domaine de recherche (sciences dures ou sciences sociales), n’hésitez pas à nous contacter pour évaluer ensemble son potentiel ! Nous sommes à votre écoute et nous engageons à vous contacter très vite.

AQUITAINE SCIENCE TRANSFERT – l’article  ici

Photo Pixabay

Mars 2023 : sensibilisation aux tumeurs cérébrales

Mars 2023 : sensibilisation aux tumeurs cérébrales

Le mois de mars est une occasion annuelle à l’échelle nationale d’attirer davantage l’attention sur les tumeurs cérébrales et l’impact dévastateur qu’elles ont sur des milliers de familles au Royaume-Uni chaque année.

Le Mois de la sensibilisation aux tumeurs qui a donc  lieu en mars, en UK, après son lancement en 2004, dans le cadre des efforts d’un groupe d’organisations caritatives britanniques qui tentent de sensibiliser et d’augmenter les dépenses publiques consacrées à la maladie.

En France nous avons aussi besoin de vous pour sensibiliser ou nous aider, car ces cancers sont les plus dévastateurs en terme de décès d’enfants ou d’adultes d’ailleurs.

WARRIOR ENGUERRAND – Philippe LADOUGNE 

Faire un don ici

https://www.awarenessdays.com/awareness-days-calendar/brain-tumour-awareness-month-2023/

15 février 2023 – Journée internationale du cancer de l’enfant

15 février 2023 – Journée internationale du cancer de l’enfant

Le cancer chez l’enfant est la première cause de mortalité dans les pays développés, par maladie !

Cette journée internationale vise à mieux faire connaître cette réalité et promouvoir les actions de prévention, mais aussi les soins et la recherche.

La stratégie de lutte contre les cancers 2021-2030 :
Les cancers pédiatriques font, de longue date, partie intégrante des plans gouvernementaux, aussi bien au niveau de la recherche que pour la prise en charge des enfants malades et de leurs familles. Cet effort se poursuit avec la nouvelle stratégie mise en place.

En France, plus de 3000 nouveaux cas dénombrés chaque année chez les enfants de zéro à 18 ans (Source CPAM).
Le cancer chez l’enfant est une maladie grave qui représente 1 à 2 % de l’ensemble des cancers.

Et 3500 nouveaux cas pour la tranche de zéro à 25 ans sont dénombrés chaque année ! (source Inca).
Certaines formes de cancers sont spécifiques à l’enfant et, inversement, la plupart des cancers de l’adulte n’existent pas chez l’enfant.

Les facteurs favorisant le développement du cancer ont été clairement identifiés chez l’adulte (alcool, tabac, produits toxiques, virus, etc.), mais ces cause sont très rarement présentes chez l’enfant : seulement 5% serait d’origine génétique d’après l’Institut national du cancer et le reste?
Les autres facteurs de risques sont liés à l’exposome, c’est à dire à la somme des expositions aux facteurs environnementaux !

Les traitements ont fait des progrès considérables au cours des dernières décennies et on atteint aujourd’hui un taux de « guérison » de 80%.
Mais les récidives concernent un enfant sur deux !

Les efforts se poursuivent.

Une loi pour le droit à l’oubli :

Bonne nouvelle, on « guérit »du cancer. De plus en plus.
Mais la société n’a pas encore adapté son comportement à cette nouvelle donne et les anciens malades souffrent toujours de discriminations. Accès à l’assurance, à l’emprunt, discriminations à l’embauche… les anciens enfants malades doivent pouvoir bénéficier du droit à l’oubli et concrètement ne plus devoir mentionner cette maladie dans les déclarations d’assurance.

Pour faire un don, cliquez  ici

New clinical trial uses immunotherapy to treat Diffuse Intrinsic Pontine Glioma (DIPG)

New clinical trial uses immunotherapy to treat Diffuse Intrinsic Pontine Glioma (DIPG)

CHOC neuro-oncologist initiated a clinical trial to test a vaccine for DIPG, a rare and devastating cancer.

 Pediatric oncology program supports novel clinical trials for DIPG

In collaboration with Ann & Robert H. Lurie Children’s Hospital of Chicago, Dana Farber Cancer Institute and Alberta Children’s, the Hyundai Cancer Institute at Children’s Health of Orange County (CHOC) is enrolling patients in an investigator-initiated phase 1 clinical trial to evaluate the safety and efficacy of a novel vaccine in combination with antibodies designed to potentiate the immune system to treat diffuse intrinsic pontine glioma (DIPG), a uniquely devastating disease. The development marks a groundbreaking approach to treating DIPG in kids.

 DIPG: A devastating diagnosis

A unique brain tumor for which oncologists can currently offer no options for curative treatment, DIPG has a 1% five-year survival rate. The median overall survival is only 12 months. To find a treatment for DIPG, CHOC is supporting the testing of a new vaccine and combined immunotherapy.

During her tenure as pediatric neuro-oncologist and section head of neuro-oncology at CHOC, Dr. Ashley S. Plant-Fox, current A.M. Khokhar Research Scholar and neuro-oncologist at Lurie Children’s Hospital of Chicago and Assistant Professor of Pediatrics at Northwestern University Feinberg School of Medicine, developed the clinical trial protocol and secured funding. Dr. Plant-Fox worked in collaboration with Dr. Josephine HaDuong, also of CHOC.

Dr. Plant-Fox is working with Agenus, a biotechnology company focused on cancer immunotherapy, to provide a neo-antigen heat shock protein vaccine known as rHSC-DIPGVax with the adjuvant STIMULON™ QS-21 Solution in combination with anti PD-1 (balstilimab) and CTLA-4 (zalifrelimab) antibodies. The vaccine is designed to stimulate T-cells to attack specific neo-antigen markers present in 80% of DIPG cases. Enrollment for the phase 1 clinical trial is ongoing, with sites at CHOC, Lurie Children’s Hospital and Dana-Farber.

 A unique challenge

DIPG presents rapidly, with patients typically experiencing just two to three weeks of symptoms that appear most commonly around ages 5 to 8. Symptoms can include sudden neurologic changes, such as:

Difficulty moving one side of the face

Difficulty swallowing

Vision changes, such as double vision

Weakness on one side of the body

“A lot of other brain tumors will present with months of symptoms, but DIPG causes an acute decline of functioning,” Dr. Plant-Fox says. “The other uniquely devastating thing about DIPG is that it doesn’t form a mass somewhere in the brain.”

Instead, DIPG causes cancer cells to grow diffusely and intrinsically into the brain stem, expanding the brain stem and compressing structures in that area. Because of its growth pattern, it is impossible to separate the cancer cells from healthy structures, and therefore surgical resection is not possible.

A novel approach

In 2014, researchers published genetic sequencing results for DIPG tumors, a breakthrough allowing Dr. Plant-Fox to propose a new DIPG treatment hypothesis.

“According to the data on the genetic sequencing of DIPG tumors, around 80% share similar genetic profiles, one element of which is a histone mutation called H3 K27M,” Dr. Plant-Fox says. “Because the genetic changes are pretty limited in these tumors, we collaborated with Agenus to try to see if the vaccine backbone they were already using for adult tumors could be modified to use for DIPG.”

How the DIPG vaccine works

The rHSC-DIPGVax vaccine is made of a heat shock protein backbone which is formulated with 16 peptides that represent the different genetic alterations in DIPG.

“Some of those peptides correspond to the protein sequences related to the histone genetic alteration,” Dr. Plant-Fox says. “Our hope is when the vaccine is injected, it interacts with the immune system to teach the T-cells to attack those same markers present on the tumor in the brain as well as other common genetic markers present in this tumor type.”

We have learned that combination immunotherapy may help cancer vaccines be more effective. We will combine the vaccine treatment with monoclonal antibodies in subsequent treatment arms. Tumors can escape the immune system response by putting up an “off” signal for PD-1, a checkpoint blockade molecule. The anti-PD-1 antibodies can then bind to the checkpoint molecule and hinder its ability to turn off the T-cells. This can help promote the T-cell response to the vaccine.

“The vaccine is teaching the body to recognize markers of cancer,” Dr. Plant-Fox says. “In theory, the vaccine should also train cells that go on to surveil the rest of the body for cancer cells to keep it from coming back.”

Patients receive the vaccine approximately six to 10 weeks after radiation, after the immune system is primed to attack cancer cells.

Making leading-edge research happen at CHOC

Dr. Plant-Fox’s clinical trial to test a vaccine treatment for DIPG does not receive government funding and therefore could not have happened without CHOC donors, including RDL Charitable Trust, the Elerding Foundation, the Will Irwin Fund through the Pediatric Cancer Research Foundation, Team Jack Foundation, LiamBear Strong Fund, CHOC families and other private donors.

“The early funding was crucial in getting this clinical trial off the ground,” Dr. Plant-Fox says. “CHOC families and donors who support this trial made it possible for all the other sites to open as well.”

The current, first phase of the trial will assess the DIPG vaccine’s safety and efficacy. If the vaccine response proves tolerable in pediatric patients, researchers will move into a larger, phase 2 trial to gather enough data to determine whether it can effectively treat DIPG. The trial marks one of many phase 1 clinical trials the Hyundai Cancer Institute at CHOC has initiated.

CHOC – article  Here

In the jungle of treatments DIPG : guide for families

In the jungle of treatments DIPG : guide for families

The resources :

We recommend https://dipg.org which provides valuable information and helps in finding trials for DIPG.

https://www.drugs.com/drug_interactions.html also helped us to check for drug interactions.

Clinical trials :

– AMXT + DFMO : Dr. Ziegler’s trial combining DFMO and AMXT1501 is currently not available for teenagers over 12 years old and weighing more than 40 kg (at MD Anderson Hospital in Houston).

Currently given intravenously. I heard that the children’s process will be available in the second half of 2022 and managed by the Connect Consortium; here is the link to the process:

https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT05500508

This trial was tested on animals, then on adults and now on adolescents. The results of the laboratories show that it is the most promising but there is not yet much hindsight. Here is the email of the trial coordinator: jren1@mdanderson.org

⁃ CAR T CEL L: several trials have this target : Stanford, Seattle, Texas Children at Houston.

https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04196413

https://www.seattlechildrens.org/research/

And the Texas Children’s one is led by Dr. Patricia Baxter. This can be a good solution. Lisa Ward’s son, Jace, participated in this process which extended his life for a long time. She is a very committed mother to the DIPG cause and you can read more about her son’s story and his struggle to contribute to research.

– ONC206 + ONC201 : If your child’s tumor is in the thalamus, you may be able to try ONC206 which is believed to stay in the brain longer and be more effective than ONC201, although it has not yet his proofs. You can email glioma@kispi.Yahoo.ch and they will tell you how to register for the trial: https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04732065

Dr. Arnold in Frankfurt also offers it outside of the trial and in combination with ONC201 (for a fee); his email: assistenz@dr-arnhold.com

– ONC201 : There is also ONC201 which has been working on some children for many years and is available. ONC201 is available in France at the Gustave Roussy Institute. He showed improvement in the treatment of tumors located in the thalamus, children more than 3, 4 or 5 years after diagnosis are still alive. Like for example Anatole (http://tousavecanatole.com).

– ONC201 and Paxalisib: https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT05009992, also very promising treatment, there were spectacular tumor reductions in some children. This works best when the child has the PIK3CA mutation because Paxalisib’s therapeutic pathway is PI3K. Here are the emails of the people who take care of admissions for this process.

Rashmi.adhikari@ucsf.edu

Maria.Miranda@ucsf.edu

For the trial, newly diagnosed children are eligible. Relapsers are only eligible if they have not yet had their second radiotherapy. These people have to do it on the spot.

We hadn’t been able to get Paxalisib from Kazia Therapeutics, but maybe their advice has changed.

– EVEROLIMUS + RIBOCICLIB: if your child’s tumor is located in the brainstem (bridge or other), the combination of Everolimus and Ribociclib seems to be a good choice. There are survivors with this treatment for several years (it does not work on everyone but on some children yes, they are stable for more than 3, 4 or 5 years) like this child (https://www.facebook .com/heidi.varns) and this one too (https://www.facebook.com/bigmiraclelittlegirl). Note that the combination may work but everolimus alone did not save any children. It works best if the tumor is RB+. The trial is currently complete, it exists in compassionate access in the United States. There, American oncologists prescribe it to children because the drugs are FDA-approved and the cost is covered either by insurance or directly by families. In France, I don’t think an oncologist would be ready to prescribe it, but he can seek advice from specialists at the Cincinnati hospital. They will give indications on the doses to prescribe as well as the steps to follow. Here is the link to the process: https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT03387020

We tried this combination and it shrunk our child’s tumor. Unfortunately the tumor became resistant to the treatment and it no longer worked. Maybe it will work for your child. For Enguerrand, this allowed him to regain his physical faculties and he had no side effects with this treatment. We believe the lack of side effects was also due to him taking high doses of CBD and THC which increased the body’s tolerance to the drug and prevented vomiting. We had managed to get it with a foreign prescription (from any country) but had to pay for the drugs at the pharmacy.

This guide explains the trial, treatment options, side effects and everything there is to know about this combination; https://www.clinicaltrials.gov/ProvidedDocs/20/NCT03387020/Prot_SAP_000.pdf

and the doses are as follows:

– Dosage of Ribociclib (Kisqali): 170mg/m2 for 21 days then a break of 7 days. Each cycle lasts 28 days.

– Dose of everolimus (Afinitor): 1.5 mg/m2 per day

The m2 is your child’s BSA, which appears on their medical documents or it can also be calculated simply according to your child’s weight and height. To find each child’s dosage, multiply the dosages below by the child’s BSA. These assays are from the Cincinnati process.

Supplements:

Here is the list of supplements we ordered from https://pickvitamin.com and received from the United States. He took them every day. These are supplements and brands recommended by a research center specializing in DIPG.

– Pro-butyric acid targets histone mutations, specifically the H3K27m mutation.

– Berberine and the mixture of 17 mushrooms reduce the survival of DIPG cells.

– DHA and EPA are solvents. It was recently proven by an American DIPG laboratory that necrosis produces a substance that feeds the tumor and accelerates relapse. So ProDHA slows down relapse.

– Feverfew also fights DIPG cells. This discovery was made by Dr. Ziegler who formulated into the drug ACT001 which is administered in the United States, Australia and Canada.

– Boswellia extract reduces the glucose supply of glioma cancer cells and therefore limits their food intake.

Site that talks about the best supplements for gliomas:

https://www.glioblastomamultiforme.it/en/

For cannabis, more and more information points to the beneficial effects of cannabinoids in brain tumors, with CBD, legal, and THC, still illegal in France. More and more scientific articles are looking at the subject: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=thc+glioma

Some children with DIPG in the USA, and in New Zealand for the most publicized, have impressive results. Little Elyse diagnosed in 2016 lives only thanks to cannabis and other natural remedies.

https://www.facebook.com/SupportingElyse/about/?ref=page_internal

https://supportingelyse.weebly.com

New studies are beginning to mention CBG, which would be more interesting than THC, therefore legal and without the psychotropic effects. Another very interesting track. DIPG specialists Dr. Carl Koschmann and Dr. Matt Dun have done research on DPG cells in vitro and in Vivo that cannabis kills DIPG cells. It starts working well when you are at 180mg/m2/day of CBD. CBD boosts THC and helps relax muscles, fight seizures, and relieve symptoms.

There is the experimentation of therapeutic cannabis in France which allows to have some good medical and free treatments.

https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/cannabis-a-usage-medical/cadre-et-mise-en-oeuvre-de-lexperimentation-du-cannabis-medical

Diet :

For the diet, after reading a lot of interesting things on this subject and testing the ketogenic diet for a few weeks, we stopped because on the one hand it is quite complex to implement but above all certain studies show a possible negative effect on certain brain tumors with multiplied progression. When in doubt, we abstained and chose a diet that mixes the following different approaches:

– the low GI diet (low glycemic index), a complicated name which translates the simple idea which consists in limiting the peaks of glycemia induced by the consumption of sugars. This does not mean no sugar, fruits are a good source of carbohydrates, but to limit certain others, in particular the carbohydrates of white pasta for example.

https://www.passionnutrition.com/ig-bas-cest-quoi/tableaux-des-ig/

 

– the so-called Mediterranean or Cretan diet, which has proven anticancer properties, with an abundance of plants, quality fats and whole grains.

https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Regimes/Fiche.aspx?doc=mediterraneen_reg

No industrial foods, low in nutrients, harmful to the immune system, the microbiota and metabolism in general. Scientific evidence is mounting but regulation will take decades.

The objective is to use as much organic food as possible to avoid pesticides and preserve all the nutritional qualities of the products. The purpose of implementing this diet, which is already beneficial for a healthy person, is even better for a person whose body must draw on all its resources to fight cancer.

WARRIOR ENGUERRAND

Image source (Pixabay)

In the jungle of treatments DIPG : guide for families

Dans la jungle des traitements pour le DIPG : guide pour les familles

Les ressources :

Nous recommandons https://dipg.org qui fournit des informations précieuses et aide à trouver les essais pour le DIPG.

https://www.drugs.com/drug_interactions.html nous a également aidé à vérifier la présence des interactions de drogue.

Les essais cliniques :

  • AMXT + DFMO : l’essai du Dr Ziegler combinant DFMO et AMXT1501 n’est actuellement pas disponible pour les adolescents de plus de 12 ans et pesant plus de 40 kg (à MD Hôpital Anderson à Houston).

    Actuellement donné par voie intraveineuse. J’ai entendu dire que le process pour enfants sera disponible dans le second semestre 2022 et géré par le Connect Consortium ; voici le lien vers le process : https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT05500508

    Cet essai a été testé sur des animaux, puis sur des adultes et maintenant sur des adolescents. Les résultats du laboratoires montrent qu’il est le plus prometteur mais il n’y a pas encore beaucoup de recul. Voici le mail du coordinateur de l’essai : jren1@mdanderson.org

  • CAR T CELL ; plusieurs essais ont cette cible : Stanford, Seattle, Texas Enfants à Houston. https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04196413  https://www.seattlechildrens.org/research/ . Et celui du Texas Children est dirigé par le Dr Patricia Baxter. Cela peut être une bonne solution. Le fils de Lisa Ward, Jace, a participé à ce process qui a prolongé sa vie pendant longtemps. C’est une mère très engagée envers la cause du DIPG et vous pouvez en savoir plus sur l’histoire de son fils et sa lutte pour contribuer à la recherche.
  • ONC206 + ONC201 :Si la tumeur de votre enfant se situe dans le thalamus, vous pourrez peut-être essayer ONC206 qui est censé rester plus longtemps dans le cerveau et être plus efficace que ONC201, même s’il n’a pas encore fait ses preuves. Vous pouvez envoyer un e-mail à glioma@kispi.Yahoo.ch et ils vous diront comment vous inscrire à l’essai : https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04732065. Le Dr Arnold à Francfort le propose également en dehors de l’essai et en combinaison avec ONC201 (payant) ; son email : assistenz@dr-arnhold.com.
  • ONC201 : Il y a aussi ONC201 qui travaille sur certains enfants depuis de nombreuses années et il est disponible. ONC201 est disponible en France à l’Institut Gustave Roussy. Il a montré une amélioration du traitement des tumeurs situées dans le thalamus, des enfants de plus de 3, 4 ou 5 ans après le diagnostic sont encore en vie. Comme par exemple Anatole (http://tousavecanatole.com).
  • ONC201 et Paxalisib: https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT05009992, traitement également très prometteur, il y a eu des réductions tumorales spectaculaires chez certains enfants. Cela fonctionne mieux lorsque l’enfant est porteur de la mutation PIK3CA car la voie thérapeutique de Paxalisib est PI3K. Voici les mails des personnes qui s’occupent des admissions pour ce process. Rashmi.adhikari@ucsf.edu, Maria.Miranda@ucsf.edu. Pour l’essai, les enfants nouvellement diagnostiqués sont éligibles. Les personnes en rechute ne sont éligibles que si elles n’ont pas encore eu leur deuxième radiothérapie. Ces personnes doivent le faire sur place. Nous n’avions pas été en mesure d’obtenir du Paxalisib auprès de Kazia Thérapeutique, mais peut-être que leur avis a changé.
  • EVEROLIMUS + RIBOCICLIB : si la tumeur de votre enfant est localisée dans le tronc cérébral (bridge ou autre), l’association d’Everolimus et de Ribociclib semble être un bon choix. Il y a des survivants avec ce traitement depuis plusieurs années (il ne fonctionne pas sur tout le monde mais sur certains enfants oui, ils sont stables pendant plus de 3, 4 ou 5 ans) comme cet enfant (https://www.facebook.com/heidi.varns)et celui-ci aussi (https://www.facebook.com/bigmiraclelittlegirl).Notez que la combinaison peut fonctionner mais l’évérolimus seul n’a sauvé aucun enfant. Cela fonctionne mieux si la tumeur est RB+. L’essai est actuellement terminé, il existe en accès compassionnel aux États-Unis. Là-bas, les oncologues américains le prescrivent aux enfants parce que les médicaments sont approuvés par la FDA et le coût est couvert soit par l’assurance, soit directement par les familles. En France, je ne pense pas qu’un oncologue serait prêt à le prescrire mais il peut demander des conseils auprès de spécialistes de l’hôpital de Cincinnati. Ils donneront des indications sur les doses à prescrire ainsi que les démarches à suivre. Voici le lien vers le process : https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT03387020.

Nous avons essayé cette combinaison et elle a réduit la tumeur de notre enfant. Malheureusement la tumeur est devenue résistante au traitement et il n’a plus fonctionné. Peut-être que cela marchera sur votre enfant. Pour Enguerrand, cela lui a permis de retrouver ses facultés physiques et il n’a eu aucun effet secondaire avec ce traitement. Nous pensons que l’absence d’effets secondaires était également dû au fait qu’il prenait de fortes doses de CBD et de THC qui augmentaient la tolérance du corps au médicament et prévenaient les vomissements. Nous avions réussi à l’obtenir avec une ordonnance étrangère (de n’importe quel pays) mais nous avons dû payer pour les médicaments à la pharmacie.

Ce guide explique l’essai, les possibilités de traitements, les effets secondaires et tout ce qu’il y a à savoir sur cette association ; https://www.clinicaltrials.gov/ProvidedDocs/20/NCT03387020/Prot_SAP_000.pdf

et les dosages sont les suivants :

  • Dosage du Ribociclib (Kisqali) : 170mg/m2 pendant 21 jours puis une pause de 7 jours. Chaque cycle dure 28 jours.
  • Dose d’évérolimus (Afinitor) : 1,5 mg/m2 par jour

Le m2 est le BSA de votre enfant, qui figure sur ses documents médicaux ou il peut-être aussi calculé simplement en fonction du poids et de la taille de votre enfant. Pour trouver le dosage de chaque enfant, multipliez les dosages ci-dessous par la BSA de l’enfant. Ces dosages sont du process de Cincinnati.

Les compléments :

Voici la liste des compléments que nous avons commandés sur https://pickvitamin.com et que nous avons reçu en provenance des États-Unis. Il les prennait tous les jours. Ce sont des compléments et les marques recommandées par un centre de recherche spécialisé en DIPG.

  • L’acide pro-butyrique cible les mutations des histones, spécifiquement la mutation H3K27m.
  • La berbérine et le mélange de 17 champignons réduisent la survie des cellules DIPG.
  • DHA et les EPA sont des résolvants. Il a été récemment prouvé par un laboratoire américain DIPG que la nécrose produit une substance qui alimente la tumeur et accélère la rechute. Donc ProDHA ralentit la rechute.
  • La grande camomille combat également les cellules DIPG. Cette découverte a été faite par le Dr Ziegler qui a formulé dans le médicament ACT001 qui est administré aux États-Unis, Australie et Canada.
  • L’extrait de Boswellia réduit l’apport en glucose des cellules cancéreuses du gliome et limite donc leur apport alimentaire.

Site qui parle des meilleurs compléments pour les gliomes :

https://www.glioblastomamultiforme.it/en/

Pour le cannabis, de plus en plus d’informations pointent vers les effets bénéfiques des cannabinoïdes dans les tumeurs cérébrales, avec du CBD, légal, et du THC, toujours illégal en France. De plus en plus d’articles scientifiques se penchent sur le sujet : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=thc+glioma

Certains enfants atteints du DIPG aux USA, et en Nouvelle-Zélande pour les plus médiatisés, ont des résultats impressionnants. La petite Elyse diagnostiquée en 2016 ne vit que grâce au cannabis et autres remèdes naturels.

https://www.facebook.com/SupportingElyse/about/?ref=page_internal

https://supportingelyse.weebly.com

De nouvelles études commencent à mentionner le CBG, qui serait plus intéressant que le THC, donc légal et sans les effets psychotropes. Encore une piste très intéressante. Le Dr Carl Koschmann et le Dr Matt Dun, spécialistes en DIPG, ont fait des recherches qui ont montré sur les cellules DPG in vitro et in Vivo que le cannabis tue les cellules DIPG. Il commence à bien fonctionner lorsque vous êtes à 180 mg/m2/jour de CDB. Le CBD renforce le THC et permet de détendre les muscles, de lutter contre les convulsions et pour soulager les symptômes.

Il y a l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France qui permet d’avoir quelques bons traitements médicaux et gratuits.

https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/cannabis-a-usage-medical/cadre-et-mise-en-oeuvre-de-lexperimentation-du-cannabis-medical

La diète:

Pour le régime, après avoir lu pas mal de choses intéressantes sur ce sujet et testé quelques semaines le régime cétogène, on a arrêté car d’une part c’est assez complexe à mettre en œuvre mais surtout certaines études montrent un possible effet négatif sur certaines tumeurs cérébrales avec une progression multipliée. Dans le doute, on s’est abstenu et on a choisi un régime qui mélange les suivantes différentes approches :

  • le régime à IG bas (index glycémie bas), un nom compliqué qui traduit la simple idée qui consiste à limiter les pics de glycémie induits par la consommation de sucres. Cela ne veut pas dire pas de sucre, les fruits sont une bonne source de glucides, mais pour limiter certains autres, notamment les glucides des pâtes blanches par exemple. https://www.passionnutrition.com/ig-bas-cest-quoi/tableaux-des-ig/

Pas d’aliments industriels, pauvres en nutriments, nocifs pour le système immunitaire, le microbiote et le métabolisme en général. Les preuves scientifiques s’accumulent mais la réglementation prendra des décennies. L’objectif est d’utiliser le plus possible d’aliments bio pour éviter les pesticides et préserver toutes les qualités nutritionnelles des produits. L’objectif de la mise en place de ce régime, déjà bénéfique pour une personne en bonne santé, est encore meilleur pour une personne dont le corps doit puiser dans toutes ses ressources pour lutter contre le cancer.

WARRIOR ENGUERRAND – article in english here

Image source (Pixabay)