Dans la jungle des traitements pour le DIPG : guide pour les familles

Dans la jungle des traitements pour le DIPG : guide pour les familles

Les ressources :

Nous recommandons https://dipg.org qui fournit des informations précieuses et aide à trouver les essais pour le DIPG.

https://www.drugs.com/drug_interactions.html nous a également aidé à vérifier la présence des interactions de drogue.

Les essais cliniques :

  • AMXT + DFMO : l’essai du Dr Ziegler combinant DFMO et AMXT1501 n’est actuellement pas disponible pour les adolescents de plus de 12 ans et pesant plus de 40 kg (à MD Hôpital Anderson à Houston).

    Actuellement donné par voie intraveineuse. J’ai entendu dire que le process pour enfants sera disponible dans le second semestre 2022 et géré par le Connect Consortium ; voici le lien vers le process : https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT05500508

    Cet essai a été testé sur des animaux, puis sur des adultes et maintenant sur des adolescents. Les résultats du laboratoires montrent qu’il est le plus prometteur mais il n’y a pas encore beaucoup de recul. Voici le mail du coordinateur de l’essai : jren1@mdanderson.org

  • CAR T CELL ; plusieurs essais ont cette cible : Stanford, Seattle, Texas Enfants à Houston. https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04196413  https://www.seattlechildrens.org/research/ . Et celui du Texas Children est dirigé par le Dr Patricia Baxter. Cela peut être une bonne solution. Le fils de Lisa Ward, Jace, a participé à ce process qui a prolongé sa vie pendant longtemps. C’est une mère très engagée envers la cause du DIPG et vous pouvez en savoir plus sur l’histoire de son fils et sa lutte pour contribuer à la recherche.
  • ONC206 + ONC201 :Si la tumeur de votre enfant se situe dans le thalamus, vous pourrez peut-être essayer ONC206 qui est censé rester plus longtemps dans le cerveau et être plus efficace que ONC201, même s’il n’a pas encore fait ses preuves. Vous pouvez envoyer un e-mail à glioma@kispi.Yahoo.ch et ils vous diront comment vous inscrire à l’essai : https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04732065. Le Dr Arnold à Francfort le propose également en dehors de l’essai et en combinaison avec ONC201 (payant) ; son email : assistenz@dr-arnhold.com.
  • ONC201 : Il y a aussi ONC201 qui travaille sur certains enfants depuis de nombreuses années et il est disponible. ONC201 est disponible en France à l’Institut Gustave Roussy. Il a montré une amélioration du traitement des tumeurs situées dans le thalamus, des enfants de plus de 3, 4 ou 5 ans après le diagnostic sont encore en vie. Comme par exemple Anatole (http://tousavecanatole.com).
  • ONC201 et Paxalisib: https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT05009992, traitement également très prometteur, il y a eu des réductions tumorales spectaculaires chez certains enfants. Cela fonctionne mieux lorsque l’enfant est porteur de la mutation PIK3CA car la voie thérapeutique de Paxalisib est PI3K. Voici les mails des personnes qui s’occupent des admissions pour ce process. Rashmi.adhikari@ucsf.edu, Maria.Miranda@ucsf.edu. Pour l’essai, les enfants nouvellement diagnostiqués sont éligibles. Les personnes en rechute ne sont éligibles que si elles n’ont pas encore eu leur deuxième radiothérapie. Ces personnes doivent le faire sur place. Nous n’avions pas été en mesure d’obtenir du Paxalisib auprès de Kazia Thérapeutique, mais peut-être que leur avis a changé.
  • EVEROLIMUS + RIBOCICLIB : si la tumeur de votre enfant est localisée dans le tronc cérébral (bridge ou autre), l’association d’Everolimus et de Ribociclib semble être un bon choix. Il y a des survivants avec ce traitement depuis plusieurs années (il ne fonctionne pas sur tout le monde mais sur certains enfants oui, ils sont stables pendant plus de 3, 4 ou 5 ans) comme cet enfant (https://www.facebook.com/heidi.varns)et celui-ci aussi (https://www.facebook.com/bigmiraclelittlegirl).Notez que la combinaison peut fonctionner mais l’évérolimus seul n’a sauvé aucun enfant. Cela fonctionne mieux si la tumeur est RB+. L’essai est actuellement terminé, il existe en accès compassionnel aux États-Unis. Là-bas, les oncologues américains le prescrivent aux enfants parce que les médicaments sont approuvés par la FDA et le coût est couvert soit par l’assurance, soit directement par les familles. En France, je ne pense pas qu’un oncologue serait prêt à le prescrire mais il peut demander des conseils auprès de spécialistes de l’hôpital de Cincinnati. Ils donneront des indications sur les doses à prescrire ainsi que les démarches à suivre. Voici le lien vers le process : https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT03387020.

Nous avons essayé cette combinaison et elle a réduit la tumeur de notre enfant. Malheureusement la tumeur est devenue résistante au traitement et il n’a plus fonctionné. Peut-être que cela marchera sur votre enfant. Pour Enguerrand, cela lui a permis de retrouver ses facultés physiques et il n’a eu aucun effet secondaire avec ce traitement. Nous pensons que l’absence d’effets secondaires était également dû au fait qu’il prenait de fortes doses de CBD et de THC qui augmentaient la tolérance du corps au médicament et prévenaient les vomissements. Nous avions réussi à l’obtenir avec une ordonnance étrangère (de n’importe quel pays) mais nous avons dû payer pour les médicaments à la pharmacie.

Ce guide explique l’essai, les possibilités de traitements, les effets secondaires et tout ce qu’il y a à savoir sur cette association ; https://www.clinicaltrials.gov/ProvidedDocs/20/NCT03387020/Prot_SAP_000.pdf

et les dosages sont les suivants :

  • Dosage du Ribociclib (Kisqali) : 170mg/m2 pendant 21 jours puis une pause de 7 jours. Chaque cycle dure 28 jours.
  • Dose d’évérolimus (Afinitor) : 1,5 mg/m2 par jour

Le m2 est le BSA de votre enfant, qui figure sur ses documents médicaux ou il peut-être aussi calculé simplement en fonction du poids et de la taille de votre enfant. Pour trouver le dosage de chaque enfant, multipliez les dosages ci-dessous par la BSA de l’enfant. Ces dosages sont du process de Cincinnati.

Les compléments :

Voici la liste des compléments que nous avons commandés sur https://pickvitamin.com et que nous avons reçu en provenance des États-Unis. Il les prennait tous les jours. Ce sont des compléments et les marques recommandées par un centre de recherche spécialisé en DIPG.

  • L’acide pro-butyrique cible les mutations des histones, spécifiquement la mutation H3K27m.
  • La berbérine et le mélange de 17 champignons réduisent la survie des cellules DIPG.
  • DHA et les EPA sont des résolvants. Il a été récemment prouvé par un laboratoire américain DIPG que la nécrose produit une substance qui alimente la tumeur et accélère la rechute. Donc ProDHA ralentit la rechute.
  • La grande camomille combat également les cellules DIPG. Cette découverte a été faite par le Dr Ziegler qui a formulé dans le médicament ACT001 qui est administré aux États-Unis, Australie et Canada.
  • L’extrait de Boswellia réduit l’apport en glucose des cellules cancéreuses du gliome et limite donc leur apport alimentaire.

Site qui parle des meilleurs compléments pour les gliomes :

https://www.glioblastomamultiforme.it/en/

Pour le cannabis, de plus en plus d’informations pointent vers les effets bénéfiques des cannabinoïdes dans les tumeurs cérébrales, avec du CBD, légal, et du THC, toujours illégal en France. De plus en plus d’articles scientifiques se penchent sur le sujet : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=thc+glioma

Certains enfants atteints du DIPG aux USA, et en Nouvelle-Zélande pour les plus médiatisés, ont des résultats impressionnants. La petite Elyse diagnostiquée en 2016 ne vit que grâce au cannabis et autres remèdes naturels.

https://www.facebook.com/SupportingElyse/about/?ref=page_internal

https://supportingelyse.weebly.com

De nouvelles études commencent à mentionner le CBG, qui serait plus intéressant que le THC, donc légal et sans les effets psychotropes. Encore une piste très intéressante. Le Dr Carl Koschmann et le Dr Matt Dun, spécialistes en DIPG, ont fait des recherches qui ont montré sur les cellules DPG in vitro et in Vivo que le cannabis tue les cellules DIPG. Il commence à bien fonctionner lorsque vous êtes à 180 mg/m2/jour de CDB. Le CBD renforce le THC et permet de détendre les muscles, de lutter contre les convulsions et pour soulager les symptômes.

Il y a l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France qui permet d’avoir quelques bons traitements médicaux et gratuits.

https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/cannabis-a-usage-medical/cadre-et-mise-en-oeuvre-de-lexperimentation-du-cannabis-medical

La diète:

Pour le régime, après avoir lu pas mal de choses intéressantes sur ce sujet et testé quelques semaines le régime cétogène, on a arrêté car d’une part c’est assez complexe à mettre en œuvre mais surtout certaines études montrent un possible effet négatif sur certaines tumeurs cérébrales avec une progression multipliée. Dans le doute, on s’est abstenu et on a choisi un régime qui mélange les suivantes différentes approches :

  • le régime à IG bas (index glycémie bas), un nom compliqué qui traduit la simple idée qui consiste à limiter les pics de glycémie induits par la consommation de sucres. Cela ne veut pas dire pas de sucre, les fruits sont une bonne source de glucides, mais pour limiter certains autres, notamment les glucides des pâtes blanches par exemple. https://www.passionnutrition.com/ig-bas-cest-quoi/tableaux-des-ig/

Pas d’aliments industriels, pauvres en nutriments, nocifs pour le système immunitaire, le microbiote et le métabolisme en général. Les preuves scientifiques s’accumulent mais la réglementation prendra des décennies. L’objectif est d’utiliser le plus possible d’aliments bio pour éviter les pesticides et préserver toutes les qualités nutritionnelles des produits. L’objectif de la mise en place de ce régime, déjà bénéfique pour une personne en bonne santé, est encore meilleur pour une personne dont le corps doit puiser dans toutes ses ressources pour lutter contre le cancer.

WARRIOR ENGUERRAND – article in english here

Image source (Pixabay)

L’histoire d’Enguerrand publiée dans Charlie Téo Fondation

L’histoire d’Enguerrand publiée dans Charlie Téo Fondation

CHARLIE TEO FONDATION publie des témoignages de familles touchées par le cancer du cerveau. Philippe LADOUGNE, fondateur de WARRIOR ENGUERRAND a raconté aussi l’histoire de son fils Enguerrand.

Témoignage (traduit de l’anglais):

« Enguerrand est né le 15 juin 2004 en France. C’était un jeune garçon gentil, intelligent et athlétique avec beaucoup d’énergie. Enguerrand aimait voyager, aller à l’école et être dehors. Son sport préféré était le tennis et il aspirait à devenir un joueur de tennis professionnel. Il aimait beaucoup la star du tennis Rafael Nadal, et il a également remporté ses propres tournois et a été classé dans le sport. Enguerrand avait beaucoup de personnalité et se faisait facilement des amis.

Mais une fatigue inhabituelle s’installe, suivie de vomissements, d’une perte de force de la main gauche et de troubles de l’équilibre. Nous avons donc demandé un scanner cérébral en juillet 2017. À peine 5 semaines après son 13e anniversaire, Enguerrand a reçu un diagnostic de gliome pontique intrinsèque diffus (DIPG). Ce fut un tsunami dans la famille.

Après son diagnostic, nous sommes partis en vacances au Bassin d’Arcachon et nous avons continué à beaucoup voyager en veillant à passer du temps avec lui car le temps nous manquait. Nous savions qu’il nous restait six à neuf mois avec lui.

A notre retour, Enguerrand a eu une radiothérapie et une chimiothérapie qui lui ont été très dures. Le voir passer par là était déchirant. Enguerrand s’est battu longuement et durement et n’a jamais abandonné. Pendant 11 mois, il a profité au maximum de tous les jours, et a continué à faire ce qu’il aimait aussi longtemps qu’il le pouvait. Enguerrand apportait de la joie à tout le monde autour de lui et se plaignait rarement.

Malheureusement, le 9 juillet 2018, 24 jours seulement après son 14e anniversaire, notre précieux Enguerrand a gagné ses ailes.

Notre fils s’est battu comme un guerrier, acceptant tous les traitements, endurant tout ce qu’on lui injectait dans son corps et ce qu’il était humainement possible d’endurer, mais toujours avec le sourire, même jusqu’au bout. Nous n’oublierons jamais Enguerrand, son combat et l’excitation qu’il a donné à la vie. »

CHARLIE TEO FONDATION – (site en anglais)   ici

S’inquiétant d’un nombre important de cancers à Halluin, le maire interpelle l’ARS

S’inquiétant d’un nombre important de cancers à Halluin, le maire interpelle l’ARS

Le maire d’Halluin, Jean-Claude DESTAILLEUR, s’inquiète du nombre de cas de cancers dans sa commune. Il a demandé des analyses à l’Agence régionale de santé (ARS) pour savoir si ses craintes sont fondées.

Le nombre de cas de cancers inquiète à Halluin (Nord). Une cinquantaine de personnes seraient ainsi atteintes d’un cancer dans la commune. D’après Jean-Claude DESTAILLEUR, le maire de cette commune de 20 000 habitants située au nord de Lille, il s’agit notamment de « personnes jeunes, parfois des jeunes filles », rapporte BFM Grand Lille. Un gastro-entérologue, cité par l’élu, aurait quant à lui constaté « un nombre anormalement élevé de cancers » parmi ses patients de Neuville, Roncq et Halluin.

Le maire a donc contacté l’Agence régionale de santé (ARS) afin qu’une étude épidémiologique soit menée et qu’un registre des cancers soit ouvert. Car, concède-t-il à nos confrères : « C’est simplement un ressenti que nous avons, il nous faut un outil statistique fiable ».

L’élu souhaite des analyses de lait maternel

Si ses craintes se confirment, Jean-Claude DESTAILLEUR réclamera « de véritables investigations pour voir l’origine » de ces cancers. Il souhaiterait aussi que soient réalisées des analyses de lait maternel.

Interrogé par BFM Lille, le maire se pose « certaines questions » sur les conséquences de la présence de sites industriels polluants sur le territoire de sa commune. Sans « porter aucune accusation sur aucune structure », assure-t-il.

OUEST-FRANCE – l’article  ici

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L’histoire d’Enguerrand contribue au financement de 200 000 € pour l’Institut de recherche sur le GITC à Londres

L’histoire d’Enguerrand contribue au financement de 200 000 € pour l’Institut de recherche sur le GITC à Londres

Nous avons pu contribuer à financer indirectement la somme de 175.000 livres sterling, soit plus de 200.000€ pour les deux prochaines années, avec la Pavers Foundation pour le #dipg en autorisant l’histoire d’Enguerrand et notre témoignage !
Cette demande vient d’être entérinée par la Fondation pour le financement des travaux de l’Institut de recherche sur le #gliomeinfiltrantdutronccerebral à Londres, du laboratoire du Professeur Chris JONES.
Et bravo pour ces travaux, car il y en a plusieurs dans ce laboratoire (repositionnement de médicaments en biothérapie), pour le Gliome Infiltrant du Tronc cérébral.

Une centaine de cas de cancers du cerveau découverts dans un même lycée des États-Unis

Une centaine de cas de cancers du cerveau découverts dans un même lycée des États-Unis

Plus de 100 anciens élèves et membres du personnel de la Colonia High School du New Jersey aux États-Unis ont développé un type de cancer du cerveau au cours des dernières décennies. La cause ? La possible présence d’une usine d’uranium à proximité de l’établissement scolaire.

Aux États-Unis, le cancer du cerveau est relativement rare, il est détecté chaque année chez un Américain sur 15 000. C’est après ce constat que Al Lupiano, ancien élève aujourd’hui âgé de 50 ans s’est alerté : lui, son épouse et sa sœur – qui ont fréquenté le même lycée – ont développé des formes de cancers du cerveau. « Ma sœur a appris qu’elle avait une tumeur cérébrale primaire. Malheureusement, il s’est avéré qu’il s’agissait d’un glioblastome de stade 4. Deux heures plus tard, nous avons appris que ma femme avait également une tumeur cérébrale primaire« , raconte-t-il à CBS New York. Si lui est aujourd’hui guéri de sa tumeur cérébrale, sa sœur est décédée début 2022, à l’âge de 44 ans.

Après avoir partagé le diagnostic sur ses réseaux sociaux, Al Lupiano reçoit alors près d’une centaine de messages d’anciens camarades d’école, eux aussi atteints de cancer du cerveau. Et parmi ces cancers, certains ont développé un glioblastome, soit la forme la plus agressive et mortelle de cancer du cerveau : moins de la moitié des patients atteints survivent au-delà d’un an. Des cas de névromes acoustiques, une tumeur bénigne à croissance lente, ont également été découverts.

Une contamination radioactive à l’origine de ces tumeurs ?

La cause de ces contaminations pourrait-elle être environnementale ? La Colonia High School se situe à environ 17km d’un ancien site de développement de bombes nucléaires. Et les craintes grandissent autour du fait que l’uranium puisse avoir contaminé l’eau et le sol de l’école. Une roche radioactive était également présente sur le terrain de l’école pendant trois décennies, avant d’être retirée dans les années 1990. Selon les experts, être exposé à des niveaux élevés de rayonnement et avoir un système immunitaire affaibli constituent un facteur de risque face au cancer du cerveau.

« S’il y a quelque chose ici, le plus vite nous le savons, le mieux c’est, car nous pourrons réagir vite« , a déclaré le maire de la ville, John McCormack à Fox5. Des boîtes ont été placées au sein de l’établissement afin de récolter des échantillons d’air, et d’autres dans le sol, pour éventuellement détecter d’éventuels dépassements des niveaux de radiation.

Les résultats sont attendus dans un mois environ. « Si nous trouvons quelque chose, ce n’est pas le bout du chemin. Ce n’est que le début, conclut Al Lupiano. Et si nous ne trouvons rien, nous devrons continuer à chercher pour nous assurer qu’il n’y a pas de danger et, s’il y en a un, nous devons le supprimer.« 

TOP SANTÉ – l’article  ici

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Cancer : deux médecins créent une application pour aider les malades à trouver un essai clinique

Cancer : deux médecins créent une application pour aider les malades à trouver un essai clinique

Pour permettre aux malades du cancer de pouvoir intégrer plus facilement un essai clinique, des médecins français ont lancé une application dédiée.

Deux cancérologues francais ont lancé fin 2020 une application gratuite pour permettre à des malades du cancer de participer à des essais cliniques plus facilement. Nommée OncoClic’, elle est destinée aux médecins. Ceux-ci peuvent, en quelques clics, trouver un essai clinique adapté à leur patient.

« On a créé un algorithme qui nous permet de proposer au médecin investigateur, sur son téléphone et en moins d’une minute, un essai clinique parfaitement adapté à son patient », présente Jean-David Fumet, co-fondateur du site. « Ensuite, il pourra via l’application adresser son patient dans le centre hospitalier en question, pour qu’il puisse bénéficier de l’innovation. »

« Aussi simple que de commander une pizza »

Les deux oncologues du centre anti-cancer de Dijon sont partis d’un constat saississant : moins de 5% des malades participent à un essai clinique alors qu’ils sont très nombreux à être demandeurs, puisque ces essais permettent souvent de bénéficier des meilleurs traitements possibles. Ce qu’on ne sait pas forcément, c’est que les essais cliniques s’adressent à tous les patients, pas seulement aux plus atteints. « On s’est dit qu’il fallait que ce soit aussi simple d’inclure un patient dans un essai clinique que de commander une pizza sur une application ou de chercher une trottinette sur le bon coin », explique Jean-David Fumet.

L’application, testée avec succès à Dijon, séduit quatre autres établissements de santé qui vont ouvrir leurs essais cliniques à des patients qui leur seraient adressés via Oncoclic. Le site couvrira toute la France début mars.

FRANCE INFO – l’article  ici

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