Cancers pédiatriques : « la France doit continuer de guérir plus et mieux »

Cancers pédiatriques : « la France doit continuer de guérir plus et mieux »

Saint-Rogatien, Saint-Pazanne, Morbier, Morez… Alors que la concentration de cancers pédiatriques dans de petites zones géographiques mobilise parents, politiques et agences de santé, les médias mettent régulièrement en lumière ces pathologies rares.

Le Professeur Gilles Vassal, pédiatre et oncologue spécialisé dans le développement de nouvelles thérapies, dresse l’état des connaissances scientifiques sur les cancers de l’enfant.

 Avec l’opération de communication “Septembre en Or”, l’institut Gustave-Roussy a sensibilisé aux cancers pédiatriques pendant tout le mois de septembre. Est-ce une bonne chose selon vous ? 

Oui, car les cancers pédiatriques ont besoin d’être médiatisés. Même si ce sont des pathologies rares contre lesquelles nous avons beaucoup progressé, elles constituent la première cause de décès chez l’enfant par maladie. Par ailleurs, si quatre enfants sur cinq guérissent aujourd’hui de leur cancer, ces pathologies et leurs traitements engendrent des complications à long terme, sur lesquelles il faut s’améliorer. La France doit guérir plus et mieux, en intensifiant la recherche et l’innovation. Il s’agit aussi de s’attaquer aux inégalités d’accès aux traitements qui sévissent en Europe. Pour toutes ces raisons, les cancers pédiatriques sont un vrai problème de santé publique, qui doit mobiliser l’opinion, ce à quoi l’institut Gustave-Roussy s’emploie depuis 2012.

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“Il ne se passe pas six mois depuis 2015 sans qu’un enfant déclare un cancer!”

“Il ne se passe pas six mois depuis 2015 sans qu’un enfant déclare un cancer!”

À Sainte-Pazanne et dans les communes alentour, le collectif “Stop aux cancers de nos enfants” s’inquiète face aux nombreux cas de cancers pédiatriques : 22 ont été recensés jusqu’ici. Saisis en 2019, Santé publique France et l’Agence régionale de santé ont publié, mercredi 23 septembre, un communiqué annonçant l’absence de foyers et de cause commune à ces cancers. Marie Thibaud, fondatrice du collectif, rappelle sa détermination à trouver des explications.

Vingt-deux cas de cancers pédiatriques concentrés dans seulement quelques communes, sans que l’on ne trouve qu’explications. C’est la situation que vivent des parents de Sainte-Pazanne et des communes alentour, en Loire-Atlantique. Dans leur rapport du 23 septembre, l’Agence régionale de santé des Pays de la Loire et Santé publique France indiquent qu’il n’y avait pas de “situation singulière en terme de cancer sur le secteur concerné.” Une explication qui ne satisfait pas Marie Thibaud, la fondatrice du collectif “Stop aux cancers de nos enfants”.

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Chacun peut courir pour la recherche contre le cancer des enfants

Chacun peut courir pour la recherche contre le cancer des enfants

Ce n’est pas le Covid qui va empêcher la solidarité. Et les parents d’Enguerrand, ce garçon de 13 ans décédé en 2018 d’un cancer foudroyant, sont bien décidés à mobiliser les troupes à l’occasion de Septembre en or, consacré au cancer pédiatrique. Depuis qu’ils ont créé l’association à la mémoire de leur fils, ils multiplient les actions et ont rejoint le collectif Grandir sans cancer afin de pouvoir influer sur les décisions gouvernementales.

Dans le contexte actuel, ils ont pris le parti d’organiser une course un peu particulière  : « L’idée est simple, explique Philippe Ladougne, papa d’Enguerrand. Chacun court où il veut et verse l’équivalent de la distance parcourue en euros via le site. Un kilomètre = 1 €.  » Depuis le début du mois de septembre, des centaines de gens se sont déjà mobilisées. « Il y a même un monsieur en Angleterre qui a couru dans son jardin ! »

Ce 26 septembre, Warrior Enguerrand organise aussi une vraie course à l’hippodrome de Marcq-en-Barœul, « dans le respect des exigences sanitaires, c’est-à-dire que les coureurs partent en ordre dispersé ». Même principe : un kilomètre couru = un euro.

Alors à vos baskets ! 100 % des fonds récoltés seront reversés au laboratoire de recherche de Samuel Megnian, qui travaille sur les tumeurs solides de l’enfant.

Course le 26 septembre à 15 h, à l’hippodrome de Marcq-en-Barœul. Renseignements et dons sur www.warriorenguerrand.com ou la page Facebook de l’association.

 

La Voix du Nord – l’article  ici

 

Le Rotary remet un chèque de 5000 euros pour la recherche sur le DIPG

Le Rotary remet un chèque de 5000 euros pour la recherche sur le DIPG

Le Président de Warrior Enguerrand, Philippe LADOUGNE, s’est vu remettre ce jour par le Rotary Club, un chèque de 5000 euros pour aider la recherche sur le DIPG. Il a tenu à leur exprimer ses remerciements pour leur implication et leur présence, cette année encore, à aider l’association dans sa recherche du financement.

Le Rotary Club, grâce à ce geste, contribue à faire avancer la recherche contre les cancers pédiatriques. Une aide qui redonne de l’espoir en ces temps difficiles. Avec l’épidémie de coronavirus, en 2020 les dons ont fortement baissé par rapport à 2019. L’association garde espoir de rattraper ce retard puisque la recherche a besoin des associations pour avancer et les enfants ont besoin d’eux pour vivre. 

 

Un nouveau cas de cancer chez un enfant de 4 ans en Loire-Atlantique

Un nouveau cas de cancer chez un enfant de 4 ans en Loire-Atlantique

L’inquiétude des familles grandit après la découverte d’un nouveau cas de cancer chez un enfant de 4 ans en Loire-Atlantique. Le collectif « Stop aux cancers de nos enfants », constitué autour de Sainte-Pazanne, a lancé, mercredi 16 septembre, un appel au chef de l’Etat. « Nous en appelons au président Emmanuel Macron pour qu’il protège la santé de nos enfants », a déclaré Marie Thibaud, fondatrice du collectif, lors d’une conférence de presse organisée à Saint-Hilaire-de-Chaléons, près de Saint-Pazanne, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Nantes.

« Des enfants continuent à tomber malades, il faut que ça bouge », a poursuivi Mme Thibaud, précisant que le collectif avait appris le mois dernier qu’un petit garçon de 4 ans, domicilié à Machecoul, dans le même secteur, était atteint d’une leucémie. Selon le collectif, avec ce nouveau cas, vingt-deux enfants ont été atteints par un cancer à Sainte-Pazanne et dans ses environs depuis 2015 et, parmi eux, cinq sont morts. L’agence régionale de santé (ARS) dénombre pour sa part onze cas dans ce secteur entre 2015 et mars 2019, soit une incidence deux fois supérieure à la moyenne nationale.

« Ce différentiel s’explique par l’âge et la zone géographique retenus », précise Marie Thibaud, mère d’un petit garçon en rémission, qui avait été la première à alerter les autorités sur cette multiplication de cas dans cette zone. « Il ne se passe pas six mois sans qu’un enfant déclare un cancer autour de chez nous », a-t-elle insisté, évoquant également trois rechutes parmi les enfants atteints par ces cancers.

Le Monde – pour lire la suite de l’article cliquez  ici